Vous êtes-vous déjà posé cette question : suis-je fort(e) sur le plan émotionnel ? Vous laissez-vous emporter par vos émotions comme lorsque vous êtes sur un Grand Huit sans pouvoir contrôler quoi que ce soit ? Votre humeur passe-t-elle d’un stade à un autre sans transition ? Aimeriez-vous avoir une carapace plus dure pour ne plus être à la merci d’événements externes et rester calme en toute situation ?

Il n’y a rien de mal à ressentir les émotions. Nous ne sommes, après tout, que de simples êtres humains. Néanmoins, certaines personnes semblent capables de contrôler leurs émotions bien mieux que d’autres. Quel est leur secret ? VAST RH vous explique comment booster son intelligence émotionnelle afin de rester fort(e) et calme devant toute situation ou événement marquant.

La métacognition ou l’art de réfléchir à votre façon de penser

La métacognition, c’est la capacité d’être conscient et d’évaluer ce qu’il se passe dans votre esprit, qu’il s’agisse de pensées, de croyances, d’émotions, d’humeurs, d’attentes…

Notre esprit fonctionne, la plupart du temps, en pilote automatique. Des événements se produisent et nous réagissons. A la méchanceté, à l’agressivité, aux vieux souvenirs douloureux du passé… nous réagissons.

Plus vous ignorez votre propre esprit, plus vos comportements deviennent des réactions plutôt que des choix. Résultat : volatilité émotionnelle et stress.

Apprenez à faire une pause et à observer ce qu’il se passe dans votre esprit. Donnez-vous la possibilité d’agir intentionnellement et volontairement. Soyez curieux(se) par rapport à vos émotions plutôt que d’essayer de les contrôler.

 

Le déplacement d’attention

Nous réfléchissons tous quant à ce qui retient notre attention. En faisant défiler les publications sur Instagram, en rêvant devant la brochure d’un constructeur automobile… nous sommes attirés vers quelque chose puis, très rapidement, tirés par quelque chose d’autre. La plupart du temps, nous n’avons même pas le temps de délibérer avant de passer d’un élément à l’autre.

Le contenu de vos pensées définit vos humeurs. En étant inquiet(ète) par rapport à l’avenir, vous serez anxieux(se). Ressasser les erreurs du passé crée un sentiment de honte. Se sentir lésé(e) en permanence génère de la colère…

Il vous faut impérativement échapper aux pensées inutiles et au chaos émotionnel. Comment ? En contrôlant votre attention. Soyez à l’affût et, dès que vous remarquez que votre attention se tourne vers quelque chose d’inutile, redirigez-la ailleurs sans attendre.

Votre attention est un muscle. Travaillez-la pour la rendre plus forte et pour qu’elle agisse comme un bouclier devant vos émotions, prêtes à vous chambouler… A ce titre, la méditation de pleine conscience est un excellent point de départ. Pensez-y !

 

L’autocompassion, alliée de votre intelligence émotionnelle

L’autocompassion est une technique très simple. Devant des difficultés, traitez-vous comme votre meilleur(e) ami(e).

Nous avons tous la fâcheuse tendance de nous flageller nous-mêmes à chaque fois que nous faisons une erreur. L’ironie veut que, si ce sont les autres qui font la même erreur, nous sommes bien plus indulgents à leur égard !

Notre éducation a voulu que nous soyons « durs » avec nous-mêmes. A terme, cela engendre des réactions négatives, devant l’échec ou l’erreur par exemple.

La prochaine fois que vous faites une erreur, avant d’être trop dur(e) avec vous-même, traitez-vous comme un(e) ami(e) et accordez-vous un peu d’encouragement et de compassion.

 

 

Ces trois techniques pour booster votre intelligence émotionnelle peuvent être mises en œuvre dès maintenant. Si vous vivez une période difficile, sur le plan professionnel par exemple, il est important de vous faire accompagner. VAST RH est à vos côtés pour vous faire retrouver le sens du travail et le sens de la vie. Et si nous parlions de vous ?

Être à l’aise dans la vie de tous les jours comme au travail permet de prendre plus de risques, de s’exprimer plus librement et de résoudre les problèmes plus rapidement. Il n’en reste pas moins que le travail offre un environnement au sein duquel les émotions peuvent parfois être considérées comme persona non grata… Peut-on être soi-même au travail ? Si vous avez tendance à continuellement regarder autour de vous avant d’ouvrir la bouche, à analyser ce que vous pouvez et ne pouvez pas dire ou faire, il est temps de parler de sécurité psychologique et d’environnement de travail…

 

Prend-on un risque à être soi-même au travail ?

A bien y réfléchir, une grande partie de ce que nous faisons au travail comporte une part de risque. Que se passe-t-il si votre personnalité déplaît à quelqu’un ? Quelle limite y a-t-il entre un comportement « amical » et une attitude jugée trop familière ? Jusqu’à quel point peut-on être soi-même et se « laisser aller » ?

Il s’avère que la manière dont les équipes permettent aux collaborateurs d’être soi-même au travail engendre d’importantes conséquences. Les récentes recherches sur le sujet indiquent que les environnements de travail dans lesquels les gens se sentent capables de prendre des risques dans leurs interactions avec les autres, sont non seulement plus performants, mais également plus créatifs lorsqu’il s’agit de résoudre les conflits. Cette caractéristique est parfois appelée « sécurité psychologique » ; elle présente de nombreux avantages. Plus encore, elle modifie le travail de manière plutôt surprenante.

 

La sécurité psychologique au-delà du talent

Au travail, il peut être difficile d’exprimer un désaccord avec un collègue. Dans certains environnements professionnels, le risque d’être gêné, rejeté, voire puni pour un comportement jugé « hors-norme » est répréhensible. L’intérêt de la sécurité psychologique est qu’elle permet la prise de risque sans peur des conséquences. Un individu qui évolue dans un contexte professionnel de sécurité psychologique peut ainsi partager des idées différentes sans pour autant se sentir mis à l’écart.

La sécurité psychologique est un concept développé en 1999 par Amy Edmonson, chercheuse à l’Université de Harvard. Elle recouvre des attitudes et des comportements tels que la possibilité de prendre la parole pour dénoncer des problèmes, les signaler, demander de l’aide ou tout simplement faire part d’une opinion différente. La chercheuse a mis en exergue l’intime relation entre sécurité psychologique et apprentissage, mettant en évidence le fait que plus une équipe se sent en sécurité, mieux elle apprend.

Il semblerait que la sécurité psychologique, telle qu’elle a été définie par Amy Edmonson, est aux ressources humaines ce qu’un médicament miracle serait à la science… Les études qui ont suivi celles de Mme Edmonson corroborent ce fait : il a été constaté que la sécurité psychologique est également liée à une meilleure performance et à une plus grande créativité au sein des équipes de travail, jusqu’à avoir un effet positif sur l’engagement et la motivation.

En 2016, une étude de Google a permis au concept de sécurité psychologique de refaire surface, révélant que les équipes les plus performantes n’étaient pas les plus capables ou les plus talentueuses, mais celles qui excellaient à travailler ensemble. La sécurité psychologique, quant à elle, s’est révélé un excellent indicateur de la bonne santé d’une équipe.

 

Pouvez-vous être vous-même au travail ?

La sécurité psychologique fait-elle partie du fonctionnement de votre équipe ? Pouvez-vous vraiment être vous-même au travail ? Pour le savoir, répondez aux 10 questions suivantes :

  • Dans une réunion d’équipe, osez-vous poser des questions sur des choses que vous ne connaissez pas ou que vous ne comprenez pas ? Ou, au contraire, essayez-vous de vous présenter sous votre meilleur jour en cachant certaines ignorances ?
  • Vous sentez-vous à l’aise dans les réunions d’équipe lorsqu’il s’agit de soulever des questions difficiles, des préoccupations et des réserves sur des éléments spécifiques liés au travail, sur « la manière dont les choses sont faites ici » ou sur la qualité du travail de l’équipe ? Ou bien ces conversations ont-elles généralement fait de manière informelle, en dehors des réunions ?
  • Que se passe-t-il lorsque des erreurs, des ratés, des échecs et les incidents critiques se produisent ? Quelle est votre première réaction ? Comment agissent vos collègues ? La première réaction est-elle de s’éloigner pour ne pas être blâmé(e) ? Ou bien, au contraire, l’occasion est-elle utilisée pour apprendre en équipe ?
  • À quelle fréquence donnez-vous ou recevez-vous du feedback de la part de vos collaborateurs et supérieurs ? Dans votre entreprise, exprime-t-on librement des propos, quel que soit le service et quelle que soit la position hiérarchique ?
  • Lors des réunions d’équipe, êtes-vous toujours invité(e) à contribuer, quelle que soit votre position ou votre fonction ?
  • Avez-vous le sentiment que vos compétences et vos talents sont pleinement appréciés et utilisés ? Êtes-vous encouragé(e) à apporter votre contribution de la manière dont vous vous sentez capable de le faire ? Ou bien avez-vous le sentiment qu’on attend de vous que vous vous limitiez à votre fiche de poste et que vous deviez demander la permission de faire autre chose ?
  • Avez-vous parfois eu le sentiment que votre contribution et vos efforts ont été compromis par d’autres membres de l’équipe ?
  • Vous sentez-vous libre de demander de l’aide aux autres membres de l’équipe lorsque vous en avez besoin ?
  • Lors des réunions de l’équipe, les participants ont-ils des conversations par rapport à leur désaccord et leurs points de vue divergents sur certaines questions ? Les réunions d’équipe incluent-elles des discussions et des débats sur des questions liées au travail ?
  • Que savez-vous des membres de votre équipe en tant qu’individus, en dehors du travail ?

 

Les questions ci-dessus vous permettront de dresser un état des lieux par rapport à la manière dont vous pouvez vous comporter dans votre environnement de travail aujourd’hui. Êtes-vous celui ou celle que vous êtes vraiment ? Devez-vous gérer vos émotions pour mieux vous intégrer ? Et si nous en parlions ? VAST RH vous accompagne grâce à des formations adaptées sur ce thème. Prenez contact avec nous pour en savoir davantage !

What do you want to do ?

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Les derniers mois ont été… inhabituels, c’est le moins qu’on puisse dire. Maintenant que l’année scolaire est bel et bien bouclée, que le soleil est de la partie et que nous profitons des sorties et des vacances tout en respectant les gestes barrières, il est temps de se relaxer un peu. Que vous ayez télétravaillé pendant la période de confinement, que vous ayez cherché un emploi ou que vous ayez pris du temps pour vous occuper des enfants, l’été est l’occasion de faire une pause. Et pourquoi ne pas en profiter pour être bienveillant avec vous-même par la même occasion ? VAST RH vous informe.

 

Pourquoi est-il essentiel de vous débarrasser du stress ?

Se reposer est indispensable. Le corps humain n’étant pas une machine, il a besoin de souffler régulièrement. Notre cerveau fonctionne sans relâche, transmettant des mégadonnées d’informations et produisant des hormones de toutes sortes en permanence. L’excitation, la joie, la tristesse et le stress sont autant d’émotions qui forcent notre cerveau à réagir. Le jour comme la nuit, notre cerveau n’a de cesse de s’adapter et, bien évidemment, lorsque l’activité au travail est intense, lorsque la pression monte, notre cerveau est sollicité davantage, devant parfois se surpasser pour nous permettre d’affronter le quotidien.

Il n’est donc pas surprenant que vous soyez fatigué alors qu’arrive l’été, après que vous ayez demandé à votre corps de rester en alerte pendant des mois. Laisser son cerveau s’éloigner du mode « combat » et se détendre un peu engendre des effets positifs sur tout l’organisme et procure une réelle sensation de bien-être.

Dans votre corps, tout est intimement connecté. En aidant votre cerveau à se détendre, vous aidez également votre corps. Diminution du rythme cardiaque, baisse de la tension artérielle, contrôle des pensées, des émotions, des sentiments et de l’humeur… les bienfaits pour la santé sont nombreux !

Ce que votre esprit et votre corps apprennent de vos expériences personnelles vous fait réagir de différentes manières par rapport au stress. Il est donc très utile de savoir comment vous réagissez et d’apprendre à désactiver le système d’alarme naturel dont vous disposez, pour pouvoir vous reposer et profiter d’un moment de détente pendant les vacances !

 

Comment se détendre pendant les vacances d’été ?

Prendre soin de soi physiquement et émotionnellement est une bonne habitude à prendre pour toute une vie. Le repos permet à votre corps de décupler ses capacités de réparation et de récupération.

Respirez !

Le souffle, sans lequel il n’y a pas de vie, doit s’apprécier pleinement pendant les vacances. La respiration profonde aide à favoriser un échange complet d’oxygène et à déclencher les mécanismes d’autoguérison les plus puissants de l’organisme. Une simple activité comme la respiration peut réduire le stress de manière notoire, en diminuant votre rythme cardiaque et en coupant le système d’alarme qui se trouve au niveau de votre cerveau.

Dormez !

Rattraper le sommeil pendant les vacances peut ressembler à un cliché conçu de toutes pièces… Néanmoins, le repos est essentiel pendant les vacances, car il vous permet de vous ressourcer.

Faites le plein d’énergie !

Bien manger est l’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour prendre soin de vous pendant les vacances d’été. S’autoriser quelques friandises est une chose, mais surveiller de près son alimentation et s’assurer que vous donnez à votre corps ce dont il a besoin pour se rebooster après une année plutôt stressante peut faire toute la différence à la rentrée.

Les repas entre amis, les fêtes qui terminent au petit matin, les événements familiaux… chacun est différent. Il convient d’être conscient de vos propres limites et de prendre soin de vous. 

Faites ce que vous aimez !

À quand remonte la dernière fois que vous avez fait quelque chose que vous avez vraiment aimé ? Par exemple, si vous aimez prendre soin de votre corps, un massage ou une manucure vous ferait-il plaisir ? Si vous aimez lire, mais que vous n’en avez jamais le temps, que diriez-vous d’une petite visite à la bibliothèque locale pour faire le plein ? Avez-vous un don pour l’écriture ? Lancez-vous ! Bricolage, sport, randonnée, jeux de société… quelle que soit l’activité dans laquelle vous trouvez votre bonheur, les vacances d’été sont le moment de vous y consacrer pleinement.

Regardez autour de vous

Sortez et profitez du beau temps. En observant attentivement, vous vous apercevrez que la beauté se trouve partout autour de vous. Si vous le pouvez, offrez un peu de votre temps pour venir en aide à des personnes que vous connaissez et qui traversent une période difficile … ou simplement pour une bonne cause, histoire de vous rappeler que chacun d’entre nous peut faire une différence et que la vie ne se résume pas à nous et à notre propre bulle. Prendre un peu de recul pendant les vacances fait beaucoup de bien !

Passez du temps avec vos amis

Ceux et celles que vous n’avez pas pu côtoyer en chair et en os pendant plusieurs semaines sont autour de vous cet été. Bien sûr, il est important d’avoir de l’espace et du temps libre pour soi-même, mais il est également utile et revigorant de passer du temps avec des amis, ceux qui vous aiment quoi qu’il arrive et avec qui vous vous pouvez vraiment être vous-même.

Rêvez et pensez à l’avenir

Prendre le temps de rassembler ses pensées peut être une excellente façon de se concentrer sur qui vous êtes et sur ce que vous aimeriez devenir. Faites face à vos rêves d’avenir et réfléchissez aux choses qui vous passionnent et vous excitent : tel est le meilleur moyen de retrouver une énergie que vous aviez probablement oubliée ou dont vous ignoriez l’existence ! Surtout, n’oubliez pas de rester fidèle à vous-même. Le fait que vous soyez unique, par rapport à votre propre personne, vos talents et vos capacités, peut changer la donne et vous faire envisager les choses différemment dès la rentrée.

Cet été, faites une pause et soyez bienveillant envers vous-même. Vous le méritez !

What do you want to do ?

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« Le job de mes rêves, ce serait… ». Cette phrase, la plupart d’entre nous l’avons déjà prononcée… En effet, nous traversons notre vie avec, parfois, des attentes et des notions plutôt irréalistes quant à ce que nous pensons être un « job de rêve ». Quel que soit le poste que nous occupons, il semble toujours y avoir mieux ailleurs.

A propos, le job de vos rêves existe-t-il vraiment ? Retour sur terre. Il est temps de voir la réalité en face.

Un job de rêve : c’est quoi exactement ?

Chacun a sa propre définition du job idéal. En fonction de vos valeurs, de votre expérience, de votre situation actuelle, le poste que vous considérez comme « le meilleur qui puisse être » sera fondamentalement différent de celui de votre voisin. Pour certains, un job de rêve correspond à un salaire important. Pour d’autres, cela consiste à atteindre le sommet de l’échelle. Pour d’autres encore, il s’agit de se connecter avec la nature…

Il serait faux de penser qu’à chaque personne correspond un job idéal. Il n’en est rien. En réalité, pour chaque individu, il existe une multitude d’emplois et de fonctions dans lesquels il est possible d’être heureux et épanoui. Encore faut-il faire un effort.

Réfléchissez à ceci : être heureux de travailler est une responsabilité qui vous incombe. C’est à cette responsabilité qu’il faut faire face pour trouver le bonheur au travail. Vous avez le contrôle sur les pensées et les attitudes qui vous gouvernent. Bien entendu, cela ne veut pas dire que vous pouvez trouver le bonheur dans n’importe quel emploi. Cela signifie simplement que vous avez une part importante à jouer pour qu’au final, vous vous sentiez satisfait ou, au contraire, malheureux dans votre situation actuelle.

Faites votre travail consciemment. Faites-le bien. Soyez à l’affût d’opportunités qui vous permettront de vous améliorer au-delà de votre statut actuel… Vous serez étonné de voir que votre poste actuel (oui, le job que vous occupez en ce moment) se rapprochera du job idéal.

Job idéal et bonheur à vie ?

Soyons clairs. Avoir un métier qui vous va comme un gant ne signifie pas pour autant que vous avez trouvé votre coin de paradis. Comme tout un chacun, vous allez passer par des moments sombres… même le job de vos rêves ne garantit pas une expérience heureuse et agréable à 100 %. Vous passerez donc par des moments de frustration, d’agacement… et même de désespoir absolu.

Vous l’aurez compris : un job de rêve ne permet pas d’être satisfait 24h/24 et 7j/7. Comme dans la vie de tous les jours, le travail passe par des défis… certains sont agréables, d’autres moins.

Alors, comment trouver le job de vos rêves, même s’il n’existe pas ? Essayez de vous souvenir des postes que vous avez occupés jusqu’à présent. Qu’avez-vous apprécié ? A l’école ou après le bac, qu’aimiez-vous au-delà de tout ? A côté des maths, du français et de l’histoire-géo, aviez-vous un penchant pour l’organisation ? Etiez-vous à l’aise à l’oral ? Etiez-vous un leader naturel ?

Le job de vos rêves est certainement au détour du chemin. Pour le trouver, il faut vous pencher sur des notions profondes, faire jaillir vos talents et ouvrir la porte à de nouvelles perspectives. Un bilan de compétences est un outil particulièrement puissant pour définir le profil du job de vos rêves. Le poste qui vous correspond vraiment et qui vous rendra (plus) heureux. Et si on en discutait ?

Les soft skills, que l’on pourrait traduire par « compétences non techniques » sont intimement liées à la manière dont vous travaillez. Dans vos interactions avec vos collègues, dans votre manière de résoudre les problèmes et dans la gestion de votre travail, elles entrent en jeu. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Et comment utiliser ses soft skills ? VAST RH fait le point.

Que sont les soft skills ?

Les soft skills sont en relation avec la manière dont vous travaillez. Elles englobent notamment les compétences interpersonnelles, les compétences en matière de communication, d’écoute, la gestion du temps et l’empathie. Ceci n’est pas une liste exhaustive, mais donne une bonne idée de ce que sont ces compétences dites « non techniques ».

Les responsables RH recherchent activement des candidats possédant des soft skills. En effet, ce sont ces compétences, peut-être plus que les compétences techniques, qui sont le gage de la réussite dans le monde du travail. Une personne peut avoir d’excellentes connaissances techniques et un très bon savoir-faire pour un poste en particulier… si elle ne sait pas gérer son temps ou travailler en équipe, elle risque de ne pas être en adéquation par rapport au milieu dans lequel elle travaille.

Comment fonctionnent les compétences non techniques ?

Les soft skills sont importantes aux yeux de la plupart des employeurs. En effet, bon nombre d’emplois exigent des salariés qu’ils s’engagent d’une manière ou d’une autre avec les autres.

En outre, lors d’un recrutement, les managers et DRH sont avides de qualités liées à la personnalité des individus, car il s’agit de compétences transférables d’un poste à l’autre, quel que soit le type d’emploi. Les candidats qui démontrent de telles capacités sont perçus comme des gens adaptables ; un véritable avantage au moment de l’entretien !

Bien évidemment, les compétences dont il est question ici sont d’autant plus importantes dans certains postes, comme dans le domaine de la relation client par exemple. Les collaborateurs qui sont en contact direct avec les clients doivent faire preuve d’écoute, de politesse et de courtoisie…

Quelques exemples de soft skills

Les compétences non techniques comprennent les attributs personnels, les traits de personnalité et les capacités de communication nécessaires pour réussir dans le monde du travail. Elles caractérisent la manière dont une personne interagit dans ses relations avec les autres. S’il fallait donner quelques exemples de soft skills, nous citerions celles que les employeurs valorisent :

  • L’adaptabilité
  • La communication
  • La pensée créative
  • La fiabilité
  • L’éthique du travail
  • Le travail d’équipe
  • La positivité
  • La gestion du temps
  • La motivation
  • La capacité à résoudre des problèmes
  • La pensée critique
  • La résolution des conflits

Est-il possible d’acquérir des soft skills ?

À la différence des compétences techniques qui s’acquièrent par les études et l’expérience, les soft skills sont semblables aux émotions ou aux connaissances qui permettent aux gens de « lire » les autres. Ces compétences sont plus difficiles à acquérir, car elles ne sont pas enseignées au sens classique du terme. Elles sont également bien plus difficiles à mesurer et à évaluer.

Il existe des formations qui englobent les deux types de compétences, permettant aux demandeurs d’emploi d’en mesurer l’importance et de les mettre en valeur sur leur CV et lors de leur entretien d’embauche.

Une personne qui a acquis de l’expérience par le travail, par exemple, a très certainement acquis des compétences relationnelles. En revanche, un nouveau venu sur le marché de l’emploi, aura forcément moins de soft skills à mettre en évidence. Il est néanmoins possible de les développer par le biais de participation à des événements et d’engagement auprès d’associations.

Les soft skills ne font pas partie d’une liste de questions par les employeurs au moment de l’embauche. Elles font néanmoins partie des choses à démontrer dans des cas concrets qui, quant à eux, peuvent faire partie des moyens mis en œuvre pour évaluer les candidats.

Comment mettre en œuvre vos soft skills ?

Lorsque vous postulez un nouvel emploi, mettez en évidence vos soft skills. Commencez par dresser une liste de celles qui vous qualifient le mieux et qui sont en rapport avec l’emploi pour lequel vous postulez.

Incluez certaines compétences intéressantes dans votre CV, par exemple, en marge des expériences professionnelles.

Vous pouvez également mentionner vos qualités dans votre lettre de motivation. Choisissez une ou deux compétences clés en rapport avec l’emploi souhaité. Dans votre lettre de motivation, fournissez des preuves concrètes de ces compétences particulières.

Enfin, il est conseillé de mettre en évidence vos soft skills dans vos entretiens. En étant agréable, et accessible, en étant attentif à ce que vous dit la personne en face de vous, par exemple, vous faites preuve de capacité d’écoute.

Comment mettre vos soft skills au profit de votre évolution professionnelle ? Et si vous preniez contact avec VAST RH ? 

Après le hygge danois, et le lagom suédois, tous deux des concepts liés au bien-être et à vivre tout « avec modération », les Hollandais déferlent à travers l’Europe et les États-Unis avec une nouvelle tendance : le niksen. Né du résultat de vies bien (trop) remplies, le concept consiste… à ne rien faire. Et contrairement aux idées reçues, ce n’est pas si facile que cela. Décryptage.

 

Qu’est-ce que le niksen ? En quoi consiste-t-il ?

Si l’on s’en tient à la traduction littérale du terme « niksen », les mauvaises langues pourraient l’interpréter subjectivement : « être oisif, faire quelque chose sans aucune utilité ». Pourtant, ce concept est largement répandu aux Pays-Bas, utilisé par les coachs des plus grandes entreprises pour aider leurs clients à gérer le stress et à se remettre d’un burnout.

 

La pratique du niksen peut être aussi simple que de traîner, de contempler son environnement ou d’écouter de la musique, dès lors que cela se fait « sans objectif ». Vous l’avez compris, le niksen consiste à ne rien faire… ne rien réaliser et surtout, ne pas être productif.

 

Comment cela se traduit-il ? Pour certains, il suffit de s’asseoir sur une chaise ou regarder par la fenêtre. Alors que la pleine conscience consiste à être présent dans le moment présent, le niksen consiste plutôt à découper le temps pour être soi-même, simplement, et laisser son esprit vagabonder plutôt que de se concentrer sur les détails d’une action.

 

Ainsi, un individu qui pratique le niksen n’aura pas nécessairement la même approche qu’un autre. Le niksen ne fait pas appel à une technique unique ; il s’agit de découvrir quel comportement est le plus efficace pour soi, à coups d’essais et d’erreurs.

 

Quel est l’intérêt du niksen ?

Aux Pays-Bas, le niksen a toujours été considéré comme une forme de paresse. Il formalise exactement le contraire de la productivité. Néanmoins, à mesure que le niveau de stress augmente dans les pays développés et que, à travers le monde, ses effets sur la santé sont à déplorer, ne rien faire est de plus en plus perçu comme une véritable tactique positive de lutte contre le burnout.

 

Le niksen s’applique ainsi aux cadres et aux dirigeants d’entreprise, bien évidemment, mais également aux adultes et aux adolescents soumis à une quelconque forme de stress.

 

Les bienfaits du niksen ont été prouvés, notamment sur le plan émotionnel. En font partie la réduction de l’anxiété, mais également des avantages physiques comme la baisse du processus de vieillissement et le renforcement de la capacité du corps à combattre certains maux passagers comme la grippe saisonnière par exemple. Ses effets potentiels sur la santé suffiraient à inciter les plus pressés d’entre nous à envisager de prendre quelque temps pour pratiquer le niksen.

 

Et ce n’est pas tout ! Un autre avantage du niksen est que, en ne faisant rien, on trouve le temps de faire jaillir de nouvelles idées de notre esprit. Si les « niks » (comme on aime à appeler les pratiquants du niksen) s’affairent à ne rien faire, leur cerveau, lui, continue de traiter l’information et utilise la puissance de traitement disponible pour résoudre des problèmes en attente. À terme, cela stimule la créativité individuelle. Cela peut se manifester par une solution étonnante à un problème au cours d’une promenade, comme une nouvelle idée de business qui se révèle après avoir passé une nuit à dormir et à rêver.

 

Comment pratiquer le niksen ?

Si l’idée de vous asseoir sur une chaise et de ne rien faire vous paraît saugrenue ou, au contraire, intéressante, sachez que ce n’est pas aussi simple que cela. En réalité, il est difficile, voire inconcevable, pour certains de rester assis en regardant par la fenêtre, par exemple.

 

Le niksen « force » les gens à surmonter leur malaise, en prenant quelques instants chaque jour pour se poser. Le niksen peut commencer par des étirements longs, en se réservant un temps spécialement dédié pour ne rien faire et se libérer de ses obligations pendant quelques instants.

Le niksen, comme toutes tendances liées au développement personnel, a bien évidemment son lot de détracteurs. Certains écrits scientifiques suggèrent que l’un des inconvénients du niksen est de laisser l’esprit vagabonder trop longtemps, entraînant la possibilité de commencer à ruminer plutôt que de se sentir rafraîchi.

 

Bien évidemment, comme toute bonne chose dans la vie, la pratique du niksen doit se faire avec parcimonie. Le repos est fonctionnel et doit permettre de se sentir mieux après une activité. Au final, le niksen n’est ni plus ni moins que la recherche d’un moyen de se détendre qui nous convient, pour nous sentir mieux et plus libres.

 

Vous avez envie de vous libérer de certaines tensions liées à votre carrière professionnelle ? Contactez VAST RH et, ensemble, examinons les clés de votre évolution.

Walt Disney, Thomas Edison, Alexander Graham Bell et autres grands inventeurs ont tous un point commun : au gré de leurs échecs, d’obstacles et de refus en tout genre, ils n’ont jamais baissé les bras. Alors que les professeurs jugeaient le petit Edison « trop stupide pour apprendre quoi que ce soit », que l’éditeur qui avait embauché Walt Disney le mettait à la porte en raison de son « manque d’imagination » et que Alexander Graham Bell marquait son temps avec le plus long procès de brevetage jamais connu, ces trois exemples montrent que la résilience a du bon.

Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer un monde sans les inventions de ces génies, ou même de concevoir ce qui aurait été s’ils avaient un jour abandonné. Leur histoire nous conduit à nous interroger sur notre propre vie : avons-nous la résilience nécessaire pour surmonter nos difficultés ? Ou laissons-nous nos échecs nous faire oublier nos rêves ? Que pourrions-nous accomplir si nous avions la force de ne pas abandonner … Si nous étions plus résilients ? Et surtout, que faut-il faire pour développer sa résilience au travail ?

 

La résilience : pourquoi est-ce si important ?

La résilience est notre capacité à nous adapter et à rebondir lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. Les personnes résilientes ne se laissent pas abattre et ne s’attardent pas sur leurs échecs ; elles reconnaissent la situation, apprennent de leurs erreurs et vont de l’avant.

Facile à dire ?

La psychologue américaine Suzanne C. Kobasa, identifie trois éléments essentiels par rapport à la résilience :

  • Le défi
    Les personnes résilientes considèrent une difficulté comme un défi et non comme un événement bloquant. Pour elles, les échecs et les erreurs sont des moyens de tirer des leçons pour ensuite grandir. Elles ne les considèrent pas comme une réflexion négative sur leurs propres capacités ou leur valeur personnelle.
  • L’engagement
    Les personnes résilientes sont engagées dans leur vie et leurs objectifs. Elles ont une raison évidente de se lever le matin. L’engagement ne se limite pas au travail, car elles s’engagent bien volontiers dans leurs relations, leurs relations d’amitié, les causes qu’elles jugent importantes et leurs croyances.
  • Le contrôle personnel
    Les personnes résilientes consacrent leur temps et leur énergie à se concentrer sur les situations et les événements sur lesquels elles ont un contrôle. En clair, elles s’intéressent aux efforts qui peuvent avoir le plus d’impact, se sentant aptes et sûres d’elles-mêmes.

Le psychologue Martin Seligman, quant à lui, parle non pas de résilience, mais d’optimisme et de pessimisme. Il identifie, chez les personnes optimistes, les traits suivants :

  • La notion de temps
    Les personnes optimistes (plus résistantes) considèrent les effets des mauvaises expériences passées comme temporaires plutôt que permanents. Un travail bâclé, par exemple, aboutira à quelque chose comme : « Mon chef n’a pas apprécié ce que j’ai fait » plutôt que « Mon chef déteste mon travail ».
  • La pervasivité
    Les personnes résilientes ne laissent pas les échecs affecter d’autres domaines de leur vie. Devant un constat d’échec, elles ne diront jamais : « Je suis bon(ne) à rien », mais plutôt : « Je ne suis pas très fort(e) dans ce domaine ».
  • La personnalisation
    Les personnes résilientes ne se blâment pas elles-mêmes lorsque des situations difficiles surviennent. Elles voient plutôt d’autres personnes, ou tout simplement les circonstances, comme étant la cause.

 

Les caractéristiques principales des personnes résilientes

Observant l’avenir de manière positive et envisageant des jours meilleurs, les personnes résilientes se forgent des objectifs solides pour les atteindre et cultivent le désir de les atteindre.

Empathiques et compatissants, les hommes et les femmes qui font preuve de résilience ne perdent pas de temps à se préoccuper de ce que les autres pensent d’elles. Ils entretiennent des relations saines sans céder à la pression de leurs pairs.

Les personnes résilientes ne se considèrent jamais comme des victimes : elles consacrent leur temps et leur énergie à changer les choses sur lesquelles elles ont un contrôle.

 

En sachant cela, réfléchissez à la manière dont vous percevez l’adversité et le stress qui influent sur votre réussite… Cela devrait suffire à comprendre pourquoi il est si important d’avoir un état d’esprit résilient.

Nous échouons tous de temps à autre. Les échecs font partie de notre quotidien et, à un moment ou à un autre, nous tombons tous à plat ventre… Il est possible d’éviter les échecs : en ne prenant aucun risque, en restant confiné(e) chez soi, sans jamais essayer quelque chose de nouveau ou prendre un risque. Est-ce la vie dont vous avez envie ?

Nous sommes d’accord.

Ne devrions-nous pas avoir le courage de poursuivre nos rêves, malgré le risque très réel que nous puissions échouer d’une manière ou d’une autre ? C’est là que la résilience intervient : lorsque nous échouons, nous rebondissons et avons la force de tirer les leçons qui s’imposent à nous pour passer à des choses meilleures.

En résumé, la résilience nous donne la force de surmonter les échecs et les retournements de situations, afin que nous puissions vivre la vie que nous avons toujours imaginée.

 

Comment renforcer votre résilience au travail ?

Même si vous n’êtes pas une personne naturellement robuste, que votre carapace est très fine, vous pouvez apprendre à développer votre résilience à deux niveaux : d’abord au niveau de votre état d’esprit ; ensuite, au niveau de votre attitude. Pour ce faire, intégrez dès maintenant les habitudes suivantes dans votre quotidien :

  • Dormez suffisamment, faites de l’exercice et apprenez à gérer votre stress. Un esprit sain dans un corps sain… Cela vous aidera à vous sentir mieux et plus à même de faire face aux défis de votre vie.
  • Soyez conscient(e) de vos pensées. Les personnes résilientes ne laissent pas les pensées négatives leur faire oublier leurs efforts. Au contraire, elles pratiquent constamment la pensée positive. Essayez d’écouter la façon dont vous vous parlez lorsque quelque chose ne va pas. Si vos paroles contiennent trop de déclarations négatives, des pensées envahissantes qui vous minent… corrigez-les dans votre esprit.
  • Pratiquez la restructuration cognitive pour changer votre façon de penser par rapport aux situations négatives et aux événements bouleversants ou négatifs.
  • Apprenez de vos erreurs et de vos échecs. Chaque erreur a le pouvoir de vous enseigner quelque chose d’important. N’arrêtez de chercher qu’une fois que vous avez trouvé la leçon à tirer d’un échec. L’adage « Si cela ne vous tue pas, cela vous rend plus fort » a du bon…
  • Choisissez la manière dont vous répondez à une situation. Nous connaissons tous des jours difficiles et traversons tous des périodes de crise. En revanche, nous avons le choix de la manière dont nous réagissons. Nous pouvons choisir de réagir négativement ou dans la panique, mais nous pouvons également choisir de rester calme et logique pour trouver une solution. Vous seul(e) avez le contrôle sur votre réaction.
  • Prenez (et gardez) du recul. Les personnes résilientes comprennent que, même si une situation ou une crise peut sembler accablante sur le moment, son impact diminuera avec le temps. Evitez de donner, aux événements, une ampleur démesurée.
  • Fixez-vous des objectifs personnels efficaces et intelligents, qui correspondent à vos valeurs tirez les leçons de vos expériences.
  • Renforcez votre confiance en vous. N’oubliez pas que les personnes résilientes sont sûres de réussir à terme, malgré les échecs et autres tensions auxquels elles peuvent être confrontées. Cette confiance en soi leur permet également de prendre des risques et de trouver la force de continuer à avancer pour progresser.
  • Développez des relations de qualité avec vos collègues. Les personnes qui entretiennent de bonnes relations au travail résistent mieux au stress et sont plus heureuses dans leur rôle. Cela vaut également pour votre vie personnelle : plus vous nouez de véritables amitiés, plus vous serez résilient(e), car vous pourrez compter sur le soutien de vos amis.
  • Soyez flexible. Les personnes résilientes comprennent que les choses ne restent pas figées et que des plans soigneusement élaborés peuvent, à l’occasion, devoir être modifiés ou abandonnés.

 

La résilience fait peut-être partie de vos atouts… Découvrez-le en réalisant un bilan de compétences ou apprenez à faire, de votre résilience, une arme pour être paré(e) à toute épreuve… Contactez VAST RH pour développer votre plein potentiel et aller de l’avant.

Alors que vous vous préparez à votre prochain entretien d’embauche, vous cherchez à mettre toutes les chances de votre côté. Déterminé(e), vous avez toutes les compétences qu’il faut pour décrocher le poste. Mais cela ne suffit pas. Il arrive en effet parfois que, malgré les diplômes et la motivation, les recruteurs ne soient pas conquis après une première impression qui les laisse pantois. Et si nous passions de l’autre côté du bureau, le temps d’un article, en nous mettant à la place du recruteur. Comment énerver les recruteurs au plus haut point ? Quelles gaffes les candidats font-ils pour passer à côté du job de leurs rêves ? Explications sous forme de conseils… à ne surtout pas suivre !

Allez-y la fleur au fusil, les mains dans les poches

Le candidat qui n’a rien préparé : c’est l’une des bêtes noires des recruteurs. Se rendre à un entretien d’embauche sans même avoir pris la peine de se renseigner sur l’entreprise, sa raison d’être, ses collaborateurs, c’est un moyen sûr de faire perdre son temps au recruteur… et de le lui faire comprendre.

Comment éviter ce faux-pas ? : Aujourd’hui, il est impensable de ne pas trouver d’informations concernant une entreprise, quelle qu’elle soit. Google est votre ami… mais il y a également LinkedIn et les réseaux sociaux sur lesquels l’entreprise communique activement ou de manière occasionnelle.

Arrivez quelques minutes en retard et surtout ne vous excusez pas

Arriver à l’heure, voire en avance, est un signe de politesse. Pour montrer au recruteur qu’il est la dernière de vos priorités dans la liste des tâches à accomplir le jour même, arrivez en retard, frais comme un gardon, et surtout, ne vous excusez pas. S’ils vous veulent vraiment, c’est à eux de s’adapter !

Comment éviter ce faux-pas ? Un retard est toujours possible. Néanmoins, s’il est possible de l’éviter le jour de l’entretien, c’est mieux… La veille, ou quelques jours avant, renseignez-vous quant aux moyens de transport à votre disposition pour vous rendre sur place et prévoyez de la marge. La politesse fait partie des critères les plus importants pour les entreprises, alors… autant commencer sur une note positive !

 

Ne parlez que de vous

« Moi je », « Je pense que », « Personnellement »… lorsqu’elles s’accumulent ces expressions font bouillir les recruteurs. Et cerise sur le gâteau, si vous voulez vraiment faire très fort, placez une ou deux fois : « si j’étais à votre place… ». Généralement, vous atteignez la porte de sortie en un temps record, escorté(e) ou non.

Comment éviter ce faux-pas ? Certes, vous êtes à l’entretien pour parler de vous… mais pas seulement ! Montrez que vous vous intéressez à l’entreprise, parlez des autres, de votre équipe. Dans le bureau d’un recruteur, souvenez-vous que vous n’êtes pas le centre du monde.

 

Esquivez les questions

Une question trop personnelle ? Une question qui vous met mal à l’aise ? En deux temps, trois mouvements, évitez-la. Avec de la chance, le recruteur n’y verra que du feu. Ou… il/elle verra rouge… Car lorsqu’un candidat ne répond pas aux questions, cela ne veut-il pas dire qu’il ou elle ne se soumet pas aux ordres de la hiérarchie ?

Comment éviter ce faux-pas ? Certes, il y a des questions que l’on préfèrerait éviter. Mais il y a également des moyens de répondre aux questions difficiles intelligemment, en transformant le négatif en positif. Pour ce faire, il n’y a qu’une solution : la préparation en amont.

 

Restez muet(te) ou répondez par monosyllabes

Lorsqu’il doit vous soutirer des informations, si le recruteur doit faire preuve de patience et d’ingéniosité, il y a des chances pour que sa tension augmente au fil des minutes. Pour être sûr(e) de ne pas décrocher le job, répondez par « oui » ou par « non ». Roi ou reine du silence, abusez également de moues et de hochements de tête. Ça énerve au plus haut point.

Comment éviter ce faux-pas  : Les réponses très (trop) courtes mettent les recruteurs mal à l’aise. Même si vous êtes stressé(e), il est important de faire preuve de motivation. Une question doit être propice à l’ouverture d’une conversation. Ne confondez pas « entretien d’embauche » avec « interrogatoire de police »… c’est important pour la suite des opérations.

 

Quelle que soit la raison pour laquelle vous devez vous soumettre à un entretien d’embauche, la préparation est le maître mot. Et si vous contactiez le spécialiste en la matière ? VAST RH, cabinet de conseil en ressources humaines, met ses compétences à votre disposition pour faire, de chaque expérience, une réussite. Contactez-nous pour discuter de votre projet.

Oubliez le présent. Oubliez votre âge. Oubliez les contraintes. Répondez à une seule question : « Que voulez-vous faire de votre vie ? ». Une question qui en suscite une dizaine d’autres (qui êtes-vous ? qu’est-ce qui donne un sens à votre vie ? où voulez-vous être dans cinq ans ? comment y parviendrez-vous ?…). Vivre sa passion exige un effort mental et une prise de conscience. L’exercice n’est pas sans risque, mais le jeu en vaut la chandelle. À terme, vivre sa passion se transforme en satisfaction durable, car vous finissez par faire ce que vous aimez vraiment. Et puis… vivre sa passion, c’est tout à fait possible !

 

La passion selon Larry Smith

« Cet après-midi, j’aimerais discuter avec vous… les raisons pour lesquelles vous n’aurez jamais une grande carrière ». C’est ainsi que Larry Smith commence son TED Talk. Dans une conférence pinçante, pleine d’humour, l’économiste américain dévoile sans ambages les multiples (et absurdes) excuses que les gens inventent lorsqu’ils ne parviennent pas à satisfaire leurs passions. Une liste de raisons introduites par des « oui mais », complétées de « si » et de « peut-être »…

Larry Smith définit la passion comme un sentiment puissant, qu’il convient de distinguer d’un simple intérêt. « La passion est la chose qui vous aidera à créer la plus haute expression de votre talent. La passion, l’intérêt, ce n’est pas la même chose. ». La passion va bien au-delà de l’intérêt. Il est possible d’avoir une liste de 20 choses que l’on trouve intéressantes et qu’une seule d’entre elles nous attire tout particulièrement. C’est dans celle-ci que se situe la passion.

L’économiste va plus loin, expliquant, toujours avec beaucoup d’humour, que si nous sommes effrayés par le mot « destin » et que nous nous contentons de ce qui est « intéressant », nous passons à côté de formidables opportunités.

Alors, pourquoi sommes-nous si peu nombreux à poursuivre notre passion ? La peur d’avoir l’air ridicule, peur d’essayer, peur d’échouer. Ce sentiment puissant, cette peur, se présente comme une barrière infranchissable à laquelle on trouve bien des excuses. Il explique également la raison précise pour laquelle la plupart d’entre nous n’auront jamais une grande carrière.

À moins que…

 

Un rêve (pourtant) accessible

Vivre sa passion, c’est faire face à son destin, à ses peurs et à ses angoisses, pour enfin se révéler soi-même. Alors que, pour tant d’individus, vivre sa passion restera toujours un rêve, d’autres le transforment en réalité. Comment ?

  • Ayez confiance en vos propres possibilités :  pour vivre votre passion, il faut dépasser les barrières et les limites que vous vous imposez à vous-même. Ayez confiance en vous et nourrissez-vous d’idées positives et inspirantes ;
  • Créez un environnement propice à la réussite. Soyez attentif aux autres, aux lieux et aux situations qui vous entourent. Côtoyez des personnes admirables, trouvez des mentors et éloignez-vous d’individus toxiques ;
  • Investissez en vous-même, car c’est ainsi que vous vous développerez personnellement.
  • Maximisez chacune des 86 400 secondes par jour dont vous disposez. Le temps est précieux ; évitez de le gaspiller. Planifiez votre journée, fixez-vous des objectifs clairs et poursuivez-les avec passion, conviction, énergie et enthousiasme.
  • Créez de la valeur et utilisez les traits, les talents et les compétences uniques que vous possédez en vous.
  • Dites « oui » aux opportunités lorsqu’elles se présentent. Vous gagnerez en expérience, en sagesse et en caractère. Gardez l’esprit ouvert et soyez toujours conscient des personnes et des situations qui peuvent vous faire voir les choses différemment.
  • Prenez les responsabilités et ne condamnez jamais les autres. Vous êtes seul responsable de votre vie et, pour suivre votre passion, vous ne pouvez pas attendre en restant assis à espérer qu’une occasion se présente.
  • Soyez prêt à faire des erreurs et apprenez à prendre des risques et à faire face à l’incertitude. Le meilleur professeur est l’échec, ne l’oubliez pas.
  • Conservez une vision claire et nette, c’est-à-dire une image globale de la direction que prend votre vie. Tel un sportif, concentrez-vous sur la ligne d’arrivée et la récompense en fin de course.
  • Gardez l’équilibre : émotionnellement, mentalement, spirituellement, physiquement et sur le plan relationnel, il est important de conserver un mode de vie équilibré. Vivre sa passion, c’est également organiser sa vie en fonction de ce que l’on veut faire.

 

Vivre sa passion est tout à fait accessible. La plupart d’entre nous, pour mettre les choses en marche, ont besoin d’un coup de pouce. Et si nous parlions de votre passion ?

 

 

Nous passons une grande partie de notre vie au travail. 99 117 heures plus précisément, soit l’équivalent de 11,5 années complètes. Ces chiffres suffisent à faire réfléchir. Si le travail est épanouissant, qu’il est accompli dans des conditions optimales, il peut apporter du bonheur et impacter positivement sur chaque individu. C’est pour cette raison que certaines personnes trouvent, dans leur travail, bien plus qu’un simple salaire…

Pour la simple raison qu’une large partie de votre existence est consacrée au travail, il importe de savoir si vous êtes heureux(se) ou non dans le poste que vous occupez actuellement. Si la manière dont le bonheur au travail se manifeste différemment selon les individus, les ingrédients de base, quant à eux, restent toujours les mêmes. Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur les fondamentaux du bonheur au travail.

 

La liberté

Nous sommes peu nombreux à apprécier que quelqu’un regarde par-dessus notre épaule en disant « Il faudrait changer ceci », « Il vaut mieux faire comme cela »…

En admettant que l’on vous confie la gestion d’un projet en vous accordant une confiance quasi-aveugle basée sur votre créativité, vous retirerez de votre travail un grand sentiment de confiance et de joie. Vous aurez véritablement l’impression d’avoir fait la différence.

La liberté est un élément fondamental du bonheur au travail. Elle permet à un adulte de se sentir considéré comme tel, c’est-à-dire une personne digne de confiance, capable de répondre aux besoins de l’entreprise et de produire un résultat satisfaisant.

Cette liberté signifie également qu’il est important d’avancer sans être remis(e) en question à chaque étape. Ainsi, elle est importante au quotidien dans tous les aspects de nos vies, dont le travail fait bien évidemment partie.

Les relations positives avec les autres

Les personnes que vous côtoyez au travail sont des contacts que vous n’avez pas choisis. Néanmoins, elles sont inévitables et il va sans dire que la qualité de vos relations a un impact significatif sur votre bonheur au travail. De nombreuses personnes estiment d’ailleurs que les collègues avec qui elles travaillent sont l’une des principales raisons pour elles de se sentir bien dans leur entreprise.

Les relations entre collègues, lorsqu’elles sont bonnes, ont un impact positif sur la concentration et la productivité au travail. Elles contribuent également à minimiser le niveau de stress au travail.

Les tâches stimulantes

Qui trouve de la satisfaction se lever le matin pour aller remplir des feuilles Excel à longueur de journée ? L’une des raisons du bonheur au travail est directement liée au fonctionnement de notre cerveau. En effet, ce dernier doit être stimulé… mais cela ne signifie pas nécessairement que le travail en lui-même doit l’être. Ainsi, une personne qui pense que ses activités sont intéressantes, quelles qu’elles soient, se procurera un grand sentiment de plaisir.

Considérer le travail comme une vocation

Et si vous envisagiez votre activité comme une « vocation » et non comme un simple job ?

Si vous pensez que votre travail n’est qu’un moyen de payer les factures et de remplir le frigo, vous le traiterez comme tel. En revanche, si vous le considérez comme une vocation et que vous en appréciez l’impact positif, vous serez plus heureux(se) de l’accomplir.

La communication positive

Prenez le temps de tendre l’oreille pendant les réunions, les face à face, à la cantine, dans les couloirs… Les entreprises dans lesquelles les employés sont heureux sont celles qui font usage de communication positive. A coups de bienveillance, d’encouragements et de mots bien choisis, il est possible de transformer les individus et de les rendre plus heureux.

La flexibilité

La flexibilité au travail ne concerne pas uniquement le fait de faire face à l’inattendu ou aux situations exceptionnelles comme les urgences, les congés maternité, etc. Elle est davantage liée à l’art de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle pour trouver une forme d’équilibre.

Télétravail, horaires flexibles… la flexibilité peut se traduire en véritable bonheur au travail et fait partie des fondamentaux, elle aussi.

Les opportunités de carrière

Qu’il s’agisse de la vie de tous les jours ou de la vie professionnelle, nous avons tous besoin d’avancer pour arriver quelque part. Chaque être humain doit pouvoir espérer que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, et qu’en travaillant dur, nous pouvons y arriver.

Ce même principe s’applique au lieu de travail, dans la mesure où il engendre un grand sentiment de bonheur à partir du moment où nous savons que nous pouvons évoluer et progresser au sein de l’entreprise. Quelle que soit la manière dont cette dernière choisit de faire de ce principe une réalité, une culture d’entreprise positive est une voie éprouvée vers le bonheur au travail.

 

Parmi les fondamentaux du bonheur au travail, le(s)quel(s) connaissez-vous aujourd’hui ? Sur le(s)quel(s) pouvez-vous agir ? Et si vous en discutiez avec un conseiller VAST RH à l’occasion d’un Bilan de Compétences ?

Pour rester motivé, saviez-vous qu’en utilisant des techniques de psychologie simple, même lorsque les objectifs sont difficiles ? Les psychologues utilisent des techniques éprouvées, parées à toute épreuve, dans la vie quotidienne comme au travail. Perte de poids, affirmation de soi, démarrage d’une nouvelle entreprise, employabilité… VAST RH vous invite à découvrir 4 moyens imparables pour garder votre motivation et atteindre vos objectifs.

Le pacte d’Ulysse pour s’en tenir à un objectif et rester motivé

Vous vous souvenez très certainement d’Ulysse, ce héros intelligent de la guerre de Troie… Ce que l’on appelle le « pacte d’Ulysse » est une technique qui vise à vous rendre responsable de vous-même et à vous tenir à un seul objectif, même s’il est difficile.

L’ingrédient clé du pacte d’Ulysse, pour rester motivé, est de faire un choix dans le présent, au moment où les choses sont relativement faciles, en vous obligeant à effectuer une action dans le futur, au moment où les choses seront plus compliquées.

La technique du pacte d’Ulysse aide à rester motivé lorsque les choses se compliquent, par le verrouillage d’un comportement futur connu à l’avance.

Le chunking pour découper en morceaux

En psychologie, le chunking est simplement une méthode d’organisation de contenus ou d’informations qui permet de favoriser sa mémorisation à court terme.

Outil de psychologie cognitive, le chunking (que l’on pourrait traduire en « découpage en morceaux ») est destiné à améliorer les performances de la mémoire. Prenez par exemple une série de chiffres : 235574998745254. Comment retenir des nombres aléatoires ? Il est probable que cela soit plus facile en divisant cette série en morceaux : 235-574-998-745-254.

Bien évidemment, le chunking s’applique à bien d’autres domaines que la simple mémorisation des chaînes de nombres ! Le fait de décomposer des tâches et des objectifs en segments plus petits et plus digestes constitue une stratégie redoutablement efficace dans n’importe quelle entreprise. Pour accomplir un projet, mener à bien une tâche, éviter la procrastination, le chunking est le meilleur moyen d’arriver à ses fins et de rester motivé. En outre, le sentiment d’efficacité personnelle est renforcé, au même titre que la conviction de votre capacité à atteindre un objectif avec succès.

Le renforcement positif pour montrer sa gratitude envers soi-même

Qu’il s’agisse de jeunes enfants ou d’employés, tout le monde répond favorablement au renforcement positif. En effet, il s’agit d’un principe fondamental du comportement humain qui dit qu’un comportement est plus susceptible de se produire et d’être durable dans le temps, lorsqu’il est suivi de quelque chose d’agréable ou de gratifiant.

Dans le monde professionnel, par exemple, les collaborateurs sont plus susceptibles de s’adresser à leurs responsables en faisant des suggestions et des commentaires utiles, si ces derniers les écoutent attentivement et les prennent au sérieux en leur faisant part de leur gratitude de leur appréciation.

Si l’équation est simple à comprendre, nous sommes plutôt médiocres lorsqu’il s’agit de faire usage du renforcement positif et de le mettre en place. En effet, celui-ci ne se produit pas naturellement. Nous avons cependant la capacité d’intégrer des mécanismes de renforcement positif à nos propres défis et objectifs. Il suffit, pour cela, de mettre en place un système de récompense par soi-même.

La visualisation pour rester motivé

Si la visualisation d’un résultat semble tout droit sortie d’un livre de psychologie ou d’une théorie bon marché, il n’en est rien ! La visualisation est une pratique très simple et très puissante pour rester motivé. En effet, la représentation mentale d’un objectif et des avantages qui en découlent est spécifique, concrète et à la portée de tout le monde. Plus nous visualisons un objectif accompli, plus nous sommes motivés pour l’atteindre.

Quel que soit votre objectif, prenez le temps de le visualiser, de peindre l’image dans votre esprit de ce à quoi les choses ressembleront lorsque vous l’aurez atteint. Votre motivation sera plus soutenue et vous serez d’autant plus fier.ère d’avoir accompli votre travail.

 

VAST RH vous accompagne pour développer votre employabilité, retrouver un sens dans votre activité et pour mener à bien vos projets. Bilan de compétences, coaching, évaluation de potentiel, formations… Faites appel à VAST RH pour progresser professionnellement !

Quel lien y a-t-il entre le profil personnel d’un individu et son projet professionnel ? À quels défis font face les bénéficiaires d’un bilan de compétences dans le contexte actuel ? Quel est le rôle du consultant ? Sommes-nous tous égaux devant la perte de sens au travail ?

En plus de 20 ans d’expérience dans l’évolution professionnelle, Martine Travaillé a observé des changements profonds dans la manière dont les outils RH résonnent et raisonnent en nous. Décryptage d’une discussion passionnante avec une experte en RH passionnée !

 

Tenir compte du profil personnel dans le projet professionnel

Quelques années en arrière, le bilan de compétences impliquait la concentration du conseiller et du bénéficiaire sur le seul environnement et projet professionnels. Aujourd’hui, notre experte en psychologie et bilan de compétences se donne plus de latitude, partant du principe que tout projet professionnel est nécessairement lié à un contexte personnel.

« On ne peut pas ne pas tenir compte des problématiques personnelles » affirme Martine. Par exemple, une personne qui, a une confiance en soi amoindrie sera d’autant plus affaiblie en cas de harcèlement au travail.

En outre, « un projet professionnel est toujours lié à un projet d’entreprise » indique Martine Travaillé. « Si les deux ne sont pas équilibrés, il y a dissonance ». Dans ses propos, notre coach met en avant l’importance, pour l’entreprise en quête de réussite et de profitabilité saine, de tenir compte de la diversité et de la richesse des profils.

 

Les salariés sont devant des projets d’entreprise qui ne leur correspondent plus

Au gré de l’évolution technologique et de la course à la productivité, dans un contexte de crise sanitaire difficile pour beaucoup, les individus font face à des projets d’entreprise qui ne correspondent plus à leur personne. « On en demande de plus en plus aux salariés » indique Martine Travaillé. Dans son bureau, elle accueille des bénéficiaires qui ne sont pas (ou plus) en accord avec les exigences de l’entreprise.

Pour Martine, le projet de l’entreprise doit prendre en compte le projet individuel. Or, l’organisation peut aller à contresens du confort humain. Les faits et chiffres sont formels : le nombre de personnes qui ne se sentent plus bien au travail est en augmentation. Au-delà de ce qui ne fait plus lien avec l’entreprise, il s’agit aussi de trouver la source des problématiques plus personnelles, en dehors de la sphère professionnelle.

« Nous sommes tous mus par des schémas neuronaux », explique Martine. Mon travail est d’accompagner la personne dans le repérage des schémas dysfonctionnels pour les rendre fonctionnels dans un contexte plus actuel ». Martine se sert d’outils empruntés à la Thérapie des schémas.

 

Se poser, identifier l’origine de son mal-être, comprendre et changer de schémas

La mise à jour des schémas neuronaux – ceux à l’origine du ou des comportements à modifier parce qu’inadaptés – est une tâche quelquefois ardue. Elle nécessite de se poser, de prendre du recul. Un exercice difficile lorsque l’émotion est encore bien présente. Se poser est nécessaire pour détricoter le mécanisme à l’origine du mal-être. Détricoter pour retricoter un chemin neuronal plus approprié.

Un accompagnement individuel s’étend sur dix séances d’une heure. Une durée souvent suffisante pour s’approprier des outils. L’entretien initial commence souvent par : « Je suis noyé(e) ». La personne sent une forme d’emprise et il s’agit, pour le consultant, de décortiquer le mouvement de la pensée, d’identifier quelle pensée automatique induit un comportement qui génère de la souffrance.

Le rôle de Martine est de transformer la pensée automatique en pensée adaptée. L’objectif est de supprimer la charge émotionnelle associée à la pensée : un exercice délicat, puisque la pensée automatique vient tout droit de l’inconscient. De séance en séance, le travail permet à la personne de se rendre compte qu’elle peut agir sur ses pensées automatiques. « C’est un peu comme lorsque l’on apprend à jouer de la guitare » explique Martine, « au début, le mouvement des doigts qui se baladent sur le manche n’est pas naturel. Il faut penser le mouvement, l’anticiper, préparer la note suivante. Après, tout devient automatique. »

 

Inégalités par rapport à la situation actuelle et à la perte de sens

Nos différences nous amènent à penser, agir et réagir au monde selon des mécanismes qui nous sont propres.

Nous ne vivons pas la crise sanitaire actuelle de la même manière. Elle peut être, pour certains d’entre nous, une invitation au changement ; une opportunité à rebondir. Elle s’avère être pour les autres un véritable obstacle et une source de fragilisation.

Face à ce double sens du sens donné aux événements, l’accompagnement consiste à comprendre et se comprendre pour pouvoir se projeter au mieux de qui nous sommes.

 

Titulaire de plusieurs masters et d’un parcours en psychanalyse et psychologie, Martine Travaillé a aussi parcouru le monde et fait l’expérience de la réussite, du doute et de la remise en question.

Aujourd’hui, elle œuvre avec passion pour répandre plus largement en France la Thérapie dite des Schémas Précoces, approche plus largement développée aux Etats-Unis par J. Young, son fondateur.

Inspirée par des maîtres à penser comme Irvin Yalom, elle œuvre en créant des liens et en puisant de son vécu des exemples qu’elle n’hésite pas à partager, faisant ainsi de ses accompagnements une alliance qui lui est propre. Elle dit, avec beaucoup d’humilité, qu’une alliance thérapeutique est une œuvre d’art tant ce partage peut être sublimant.