Dire « non » à son patron sans perdre son job, c’est possible !
Personne ne veut d’un béni-oui-oui. Ni un collègue et encore moins un patron d’entreprise ! Mais lorsqu’il s’agit de demandes qui ont attrait à une charge de travail trop importante ou des demandes qui dépassent l’entendement, comment refuser avec tact et faire preuve de diplomatie ?
Nous avons tous – sauf exception – du mal à dire non. Il faut pourtant savoir que les bons managers apprécient les salariés qui font preuve de suffisamment de confiance pour dire non. Les meilleurs responsables sont ceux qui sont ouverts à la discussion, prêts à écouter un raisonnement solide pour trouver une solution commune. Voici comment dire « non » à son patron sans perdre son job.
Pas de lutte des pouvoirs
Commencez par reconnaître que, au final, la décision appartient à votre patron. Même si vous avez des convictions fortes sur la demande à laquelle vous souhaiteriez ne pas vous soumettre, la décision est celle de votre supérieur hiérarchique. Il est préférable de ne pas transformer les choses en lutte des pouvoirs.
Agir au plus juste, sans vouloir gagner
Un « non » peut être une simple bataille, plutôt qu’une guerre. Il faut savoir faire la distinction entre les deux. Avant de vous prononcer, envisagez le pire résultat que vous pourriez obtenir en disant « non » et notez-le pour mieux évaluer la raison d’être de votre décision et les conséquences possibles.
Vos objectifs ne sont-ils pas les mêmes que ceux de votre patron ?
Gardez à l’esprit que votre chef et vous avez les mêmes objectifs : faire faire progresser l’entreprise. La compréhension de ce fait vous permettra de prendre du recul pour mieux comprendre la demande initiale de votre responsable.
Faire preuve d’empathie
Votre « non » sera mieux accueilli si vous faites preuve d’empathie, que vous montrez que vous comprenez les arguments et les préoccupations de votre patron avant d’exprimer les vôtres.
Expliquer les choses clairement
Après avoir reconnu l’importance de la demande de votre responsable, expliquez en quoi la nouvelle tâche pourrait avoir un impact sur d’autres projets. Vous privera-t-elle de ressources nécessaires ? Alourdira-t-elle votre charge de travail ? Il y a certainement une solution.
Fixer des limites dès le départ
Si la demande de votre patron est irréaliste, si elle empiète sur votre temps, il est utile d’établir des règles dès le départ. Par exemple, si vous ne souhaitez pas travailler les week-ends ou les jours fériés, précisez dès le début. Ainsi, votre refus ne sera une surprise pour personne.
Réfléchir au timing avant de dire « non » à son patron
A quel moment la demande de votre supérieur hiérarchique a-t-elle été formulée ? Que s’est-il passé au bureau juste avant cette demande ? Cela peut avoir un impact sur votre capacité à dire « non ». Sortez-vous d’un entretien houleux avec votre chef ? Ou, au contraire, vient-il de vous féliciter ? Le timing de votre refus a son importance…
Dire « non » à son patron sans perdre son job : c’est possible, à condition d’en évaluer les raisons et les conséquences. La prochaine fois, pensez-y ! En attendant, VAST RH vous invite à mettre en pratique vos soft skills. On vous en dit plus dans un webinaire à voir ou à revoir sur notre chaîne YouTube !