En quoi le reclassement professionnel constitue-t-il une stratégie gagnante à la fois pour l’entreprise et pour le salarié ? Pourquoi toutes les entreprises, même les PME, ont-elles intérêt à recourir à l’outplacement ? En cas de rupture conventionnelle du contrat de travail, d’un licenciement individuel ou collectif ou encore d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), certaines entreprises ont recours à l’outplacement.

Comprendre l’outplacement

Le reclassement professionnel ne s’improvise pas. Il est piloté par des professionnels en gestion de carrière, chargés d’accompagner les étapes de séparation entre l’entreprise et son salarié. Il s’agit de donner, à ce dernier, de nouvelles perspectives professionnelles et de l’aider à franchir le cap le plus sereinement possible.

Contrairement aux idées reçues, l’outplacement n’est pas réservé aux grands groupes amenés à se séparer de leurs cadres. Il est également intéressant pour les entreprises de taille plus modeste, à bien des égards.

Recourir à l’outplacement, c’est se doter d’un professionnel possédant une solide expérience et une connaissance irréprochable des processus de recrutement, du marché de l’emploi et des éléments qui entourent le retour à l’emploi. Du CV au networking via le profil LinkedIn et le personal branding, le consultant touche à toutes les facettes de la vie professionnelle de la personne qu’il accompagne, dans un but bien précis : le retour rapide à l’emploi.

Quel intérêt pour les entreprises de proposer l’outplacement ?

Faire face à un licenciement n’est jamais facile. Ni pour l’entreprise ni pour le salarié concerné. Retrouver du travail, lorsque l’on est cadre dirigeant, est loin d’être évident, malgré l’expérience et la motivation. Par ailleurs, une personne en poste depuis plusieurs années s’est très probablement éloignée des démarches liées à la recherche d’emploi ; il est même possible qu’elle ne soit plus en phase avec les exigences actuelles des recruteurs…

Généralement proposé par l’employeur, l’outplacement présente des avantages :

  • Il permet à l’entreprise de montrer que, même si elle se sépare d’un membre (ou plusieurs), elle le respecte. Le rôle joué par le consultant est en effet essentiel, dans la mesure où la première étape consiste à clarifier les attentes du collaborateur. Ce dernier se sent écouté et soutenu.
  • Il atténue le choc émotionnel lié au licenciement et à ce que cela implique. Ceci est important dans la mesure où la décision de rompre provoque souvent un séisme pouvant avoir des répercussions sur l’état émotionnel du collaborateur, comme sur le plan personnel, l’ambiance familiale étant nécessairement affectée.
  • Il contribue à éviter les bagarres juridiques, la première phase de la situation délicate ayant été désamorcée.
  • Il aide, selon les cas, à éviter de ternir l’image de l’entreprise, en interne comme en externe, qui conserve sa réputation et son attractivité en tant qu’employeur

Le cabinet VAST RH possède une solide expérience en matière d’outplacement. Selon la situation, nous adaptons notre démarche pour aboutir au résultat escompté.

  • Si le collaborateur est incertain quant à son choix professionnel, nous lui proposons :
    • Soit un bilan de compétences puis une formation technique de recherche d’emploi et un accompagnement à la prise de poste. Des séances de coaching complètent cette prestation.
    •  Soit un Bilan de Compétences puis un accompagnement à l’entrepreneuriat, le tout également complété par des séances de coaching
  • Si le collaborateur est sûr de son choix professionnel, nous lui proposons une formation technique de recherche d’emploi et un accompagnement à la prise de poste. Le tout est complété à tout moment par des séances de coaching.

Choisir l’outplacement pour un ou plusieurs salariés dont il faut se séparer, c’est miser sur un prestataire sérieux, expérimenté et professionnel. VAST RH, à travers ses valeurs et coachs chevronnés, vous accompagne dans ce choix, pour un résultat à la hauteur de vos exigences. Contactez-nous pour parler de votre projet.

Crise sanitaire oblige, un délai de 6 mois supplémentaire a été accordé pour saisir vos heures DIF sur l’application Mon Compte Formation. Désormais, si vous avez exercé une activité de droit privé avant le 31 décembre 2014, vous avez jusqu’au 30 juin 2021 pour inscrire vos droits acquis au titre du Droit Individuel à la Formation (DIF).

Où se cache votre solde d’heures de DIF ?

À vos archives ! Votre solde d’heures de DIF est mentionné sur le bulletin de salaire de décembre 2014 ou, à défaut, sur le bulletin de salaire de janvier 2015. Il est également possible que vous ayez une attestation de droit fourni par votre employeur. Votre dernier certificat de travail peut également comporter les éléments dont vous avez besoin. Ces derniers formeront le justificatif qui vous sera demandé lors de la saisie de vos heures DIF, et ceux afin de contrôler le montant indiqué par vos soins.

Vous avez du mal à retrouver les informations manquantes ? Sur le site Mon Compte Formation, un formulaire de contact vous permet de contacter le service client.

Combien valent vos heures de DIF ?

A la question fréquemment posée, « Combien valent vos heures de DIF ? », la réponse est : jusqu’à 15 € par heure.

C’est une fois que vous aurez rempli le formulaire en ligne, que vos heures seront intégrées dans les droits la formation et pourront être utilisées pour financer une formation sans limite dans le temps.

Pour profiter de ce dispositif et du prolongement jusqu’au 30 juin 2021, il n’y a rien de plus simple :

  • Connectez-vous sur la page « Mes droits formation » sur Mon Compte Formation
  • Cliquez sur « Saisir mes heures DIF »
  • Enregistrez un montant puis charger le justificatif demandé
  • Validez

Cette opération est simple, d’autant plus qu’il serait dommage de perdre vos crédits DIF, qui peuvent monter jusqu’à 120 heures DIF collectées, soit une valeur de 1800€ !

Qui plus est, votre droit à la formation vous appartient. Si vous suivez la formation en dehors de vos heures de travail, vous n’avez pas besoin de passer par votre employeur ou par un conseiller Pôle Emploi pour agir, ni pour décider du type de formation dont vous souhaitez bénéficier.

Pour éviter de perdre vos heures DIF, connectez-vous sur votre compte en ligne avant le 30 juin 2021 et reportez vos heures DIF.

Comment utiliser vos heures DIF ?

Rappelons que si vous convertissez vos heures DIF avant la date du 30 juin 2021, vos droits à la formation seront valables sans limite dans le temps !

Vous pourrez ainsi bénéficier de la formation dont vous avez besoin pour progresser et pour évoluer professionnellement. En effet, le compte personnel de formation (CPF) vous appartient tout au long de votre vie active, même si vous êtes au chômage. Il vous permet de suivre une formation qualifiante ou certifiante.

L’utilisation des droits acquis au titre du DIF, à condition que le solde ait été enregistré sur l’application CPF avant le 30 juin 2021, vous appartient. Pour choisir la formation qui vous correspond, vous pouvez vous faire accompagner d’un conseiller en évolution professionnelle. Proches de vos besoins, les consultants VAST RH vous rencontrent et vous guident.

Prenez rendez-vous en cliquant ici pour un premier entretien offert, sans engagement.

Dans un récent article de blog, VAST RH présentait les avantages du dispositif FNE-Formation. Cette mesure mise en place par le gouvernement pour aider les entreprises à adapter les compétences de leurs salariés aux transformations consécutives aux mutations économiques et techniques, permet au plus grand nombre de se former pour être prêt pour le monde de demain.

Pour parler concrètement du FNE-Formation, nous avons rencontré Coralie Berger, Consultante RH et responsable de l’agence VAST RH de Salon-de-Provence.

Le FNE-Formation : petit rappel

C’est en vue d’encourager la formation des salariés en activité partielle en raison de la pandémie du Covid-19 que le gouvernement, au début de la crise sanitaire, a facilité l’accès des employeurs au FNE-Formation. L’idée ? Prendre en charge tout ou partie des coûts pédagogiques des formations.

Le 1er janvier 2021, les conditions d’application du FNE-Formation ont été revues et, aujourd’hui, chaque salarié répondant aux critères d’éligibilité peut prétendre à une formation sans toucher à son CPF et sans que la formation n’impacte le plan formation de l’entreprise. « Un dispositif gagnant-gagnant » dit Coralie Berger, puisque la formation est gratuite pour le salarié tout en permettant à l’entreprise de développer ses ressources tout en préservant son plan formation.

Le FNE-Formation est proposé à tous les salariés et à toutes les entreprises !

Quels que soient le secteur d’activité et le nombre de salariés, les entreprises peuvent faire bénéficier du FNE-Formation à leurs salariés dès lors qu’elles ont recours à l’activité partielle ou à l’activité partielle de longue durée. « Il faut savoir », dit Coralie, « qu’un salarié qui n’est pas en activité partielle, mais dont l’entreprise propose l’activité partielle ou l’APLD à ses collaborateurs, peut demander à bénéficier du dispositif FNE-Formation ». Les seuls à ne pas être concernés sont les alternants en contrat d’apprentissage et en contrat de professionnalisation.

Je veux me former, mais je ne sais pas quoi faire…

Des personnes de tout âge, en quête de sens au travail, dont l’entreprise a été plus ou moins durement affectée par la crise sanitaire, c’est le quotidien de notre consultante RH, Coralie Berger. À ces derniers, Coralie répond, en toute bienveillance, que c’est maintenant l’occasion de faire le point pour progresser et envisager un nouveau métier, un nouvel avenir !

À toute situation de crise, et aussi difficile que cela paraisse, il est essentiel de chercher du positif. Faites-vous partie de ces personnes qui ont travaillé dans un seul domaine d’activité pendant de nombreuses années et qui, tout à coup, se retrouvent nez à nez avec une situation a priori inextricable ? « Je vais faire émerger la merveille que vous êtes et vous faire avancer ! » annonce Coralie aux bénéficiaires qu’elle rencontre.

 

Professionnels du secteur du tourisme, des transports, de l’hôtellerie et de la restauration… ou tout autre secteur que la crise impacte durement, il est temps de réagir ! Le FNE-Formation pourrait être le coup de pouce dont vous avez besoin pour avancer et pour grandir, professionnellement et humainement.

La mise en place d’une formation, par le biais du FNE-Formation, peut être très rapide (2 à 3 semaines). Par ailleurs, les demandes FNE-Formation déposées jusqu’au 31 décembre 2021 permettent de bénéficier d’une formation jusqu’au 31 décembre 2022, sans minimum de durée !

Coralie Berger, comme toute l’équipe de consultants VAST RH, est à votre écoute pour un premier entretien gratuit, confidentiel et sans engagement. Un entretien qui vous ouvrira, très certainement, le champ des possibles et l’avenir radieux que vous méritez.

Réservez votre entretien gratuit !

 

 

 

Le FNE-Formation (Fonds national de l’Emploi) est un dispositif visant à maintenir les salariés en emploi, dans le cadre de transformations consécutives aux mutations économiques et de favoriser l’accès à l’emploi en cas de changements professionnels dus à l’évolution technique ou à la modification des conditions de production.

La crise du Covid-19 et le plan France Relance ont encouragé le gouvernement à revoir le dispositif FNE-Formation. Une révision nécessaire pour répondre aux besoins des entreprises en activité partielle ou en activité partielle de longue durée, avec la prise en charge des coûts de formation.

Le FNE-Formation est accessible à toutes les entreprises qui ont des salariés en chômage partiel. Pour en bénéficier, les entreprises sont amenées à s’engager à maintenir le salarié formé en emploi pendant toute la période de convention.

Un budget de 1 milliard d’euros est prévu pour le FNE-Formation. Les 333 millions engagés en 2020 ont profité à :

  • 180 000 entreprises
  • 366 000 salariés

Source : DGEFP, janvier 2021

Depuis le 1er janvier 2021, des changements importants dans le FNE-Formation

Dans une instruction du ministère du Travail à destination des Direccte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), les paramètres du FNE-Formation ont évolué à compter du 1er janvier 2021. Dans les grandes lignes :

  • Le FNE-Formation ne se limite plus seulement à l’activité partielle ou à l’activité partielle de longue durée (ALPD), mais concerne les entreprises en difficulté en raison de la crise sanitaire ;
  • L’aide est fonction de la taille de l’entreprise. Les plus petites entreprises sont désormais privilégiées par le dispositif, que leurs salariés soient en activité partielle, en activité partielle de longue durée ou en difficulté ;
  • Les modalités administratives liées à l’accès des entreprises aux aides auxquelles elles ont droit ont été simplifiées ;
  • Toutes les formations sont éligibles ; le dispositif encourage les salariés à suivre des formations structurées permettant un développement significatif des compétences

A quelles formations pouvez-vous prétendre pour bénéficier du FNE-Formation ? Contactez VAST RH pour en discuter !

Le FNE-Formation 2021 vous concerne !

Votre entreprise et le FNE-Formation 2021

  • Vous êtes une entreprise ou un établissement relevant du Code du Travail
  • Votre entreprise a été impactée par la crise sanitaire
  • Vos salariés sont en activité partielle (AP), en activité partielle longue durée (APLD)
  • Vous connaissez des difficultés comme la baisse d’activité, la réorganisation, etc.

Vous êtes salarié ? Le FNE-Formation 2021 vous concerne :

  • Vous faites partie d’une entreprise correspondant aux critères mentionnés ci-dessus et avez été placé(e) en activité partielle ou non

 

Quelles formations sont éligibles au dispositif FNE-Formation 2021 ?

  • L’ensemble des formations, VAE et bilans de compétences sont éligibles au dispositif FNE-Formation 2021. Ces formations doivent être réalisées par un organisme agréé Datacock, Qualiopi ou CNEFOP.
  • Les formations doivent faire l’objet d’un parcours structuré, en présentiel, en distanciel ou en blended learning
  • Les formations éligibles doivent être d’une durée inférieure à 12 mois

A quelles formations pouvez-vous prétendre pour bénéficier du FNE-Formation ? Contactez VAST RH pour en discuter !

 

Il y a quelques mois, le télétravail était encore l’exception, un choix délibéré pour certains salariés, un compromis gagnant-gagnant pour d’autres. Début 2020, la crise du Covid-19 a brutalement bouleversé la donne et le travail à domicile s’est présenté comme la seule solution envisageable pour les entreprises souhaitant poursuivre leur activité aussi normalement que possible. Cette situation inédite conduit à se poser des questions quant à l’impact du changement d’organisation sur les salariés à l’heure du déconfinement, notamment en matière de risques psychosociaux et pathologies liées au travail. Une enquête en ligne conduite par Olystic en avril 2020, permet de porter un regard nouveau sur le télétravail. Décryptage.

 

Télétravail, moral et inégalités entre les sexes

D’une manière générale, l’enquête Olystic révèle qu’au cours de la période de confinement, le moral des télétravailleurs est resté bon. En revanche, les interrogations et les inquiétudes ont augmenté avec le temps qui a paru de plus en plus long. Alors que 81,7 % des télétravailleurs ont réussi à conserver un bon état d’esprit pendant la période de confinement, 10 % ont avoué avoir un moral en berne.

Lorsque l’on s’intéresse de plus près aux chiffres de l’étude, il est intéressant d’observer que, quel que soit leur état d’esprit, les hommes et les femmes n’ont pas réagi de la même manière par rapport au changement : 14 % des femmes ont avoué être inquiètes, contre 6,2 % des hommes. Si les entreprises ont su faire face à la situation en s’adaptant via le télétravail à plein temps, le management à distance, la prévention sanitaire sur site, etc. les femmes sont réservées quant au soutien qu’elles ont obtenu de la part de leur employeur pendant la période de confinement. 26 % d’entre elles jugent négativement leur management, contre 19 % des hommes. L’explication de cet écart pourrait se situer dans l’une des réponses obtenues par l’enquête : « Le télétravail accompagné de la garde d’enfants en bas âge est ingérable et cela n’est absolument pas perçu par les managers que les deux sont difficilement conciliables ».

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Un travail et une charge mentale plus lourds

La majorité des télétravailleurs partagent un constat : leur mode de fonctionnement a influé sur la quantité de travail et la charge mentale à laquelle ils ont dû faire face a été clairement ressentie.

Bien entendu, l’utilisation d’outils numériques a contribué à accentuer la fatigue des télétravailleurs, mais d’autres sources de fatigue se sont ajoutées aux contraintes des intéressés. L’enquête Olystic mentionne notamment l’augmentation des réunions à distance et la combinaison (obligatoire) entre vie professionnelle et vie personnelle. Si l’on tient compte de l’enquête Emploi du temps de l’Insee, 70 % du travail familial et domestique est pris en charge par les femmes. Ce chiffre, à lui seul, explique que là encore, le télétravail n’a pas été vécu de la même manière par les deux sexes. 30,5 % des femmes ont déclaré être en surcharge de travail contre 21 % des hommes. Plus de 4 femmes sur 10 se sont dites plus fatiguées qu’à l’accoutumée contre un peu plus de 2 hommes sur 10 pendant la même période.

 

Suite des opérations : que faire du télétravail ?

La situation que le Time appelle « la plus grande expérience de télétravail au monde » a naturellement conduit bon nombre d’entreprises à repenser leur mode de fonctionnement. Du côté des salariés, certains ont trouvé, dans le télétravail, un juste équilibre alors que d’autres ont vécu ce mode de travail comme une contrainte dont les conditions ne sont pas en harmonie avec leurs besoins personnels et professionnels.

Quelle que soit la position des entreprises par rapport au télétravail avant, pendant et après la crise du Covid-19, il s’agit désormais de comprendre précisément les risques psychosociaux liés à ce mode de travail et de mettre en œuvre des moyens efficaces pour protéger les salariés. En situation de télétravail, les obligations des employeurs à l’égard des salariés sont identiques et les mesures préventives visant à protéger la santé physique et mentale de chaque collaborateur doit être une priorité.

Les risques psychosociaux dans votre entreprise : parlons-en !