Quel que soit l’endroit où vous travaillez, dans un supermarché, une bibliothèque, un cabinet dentaire… il est possible de donner du sens à votre travail. Pour retrouver de la motivation, l’envie de vous lever le matin et le sourire, découvrez comment donner du sens à votre travail. VAST RH, cabinet de conseil en ressources humaines, vous propose des pistes de réflexion et d’action.

Contribuez au bonheur des autres au travail

Regardez autour de vous : quels collègues pouvez-vous aider ? Nos relations avec nos collègues jouent un rôle important dans notre bonheur au travail. Qu’il s’agisse d’aider quelqu’un à effectuer une tâche difficile, d’aider un collaborateur à réfléchir à une manière de résoudre un problème, d’apporter une tasse de café à une personne débordée… il y a maintes et maintes façons de contribuer au bonheur des autres au travail.

Si, dans le cadre de votre activité, vous faites face à des clients, un simple sourire peut aller très loin, tout comme, par exemple, la décision d’en faire un peu plus que ce que l’on attend de vous. Observez les réactions des autres et vous serez largement récompensé !

Si votre entreprise est engagée dans une cause ou une mission particulière (lutte contre le cancer, la précarité, etc.), étudiez la manière dont vous pourriez contribuer à cette dernière en proposant votre aide. Outre l’effet stimulant qu’une telle implication apporte, votre engagement vous permettra de vous rapprocher d’autres personnes et de créer des liens avec vos collègues.

Développez vos talents

Chacun d’entre nous possède plusieurs talents. Au travail, comme dans la vie de tous les jours, ces talents restent parfois cachés…  Faites la liste des compétences qui pourraient vous être utiles au travail et réfléchissez à la manière dont vous pouvez mieux les exploiter.

Par exemple, serait-il intéressant de développer vos compétences en communication ? Aimeriez-vous être un meilleur leader ? Pensez-vous qu’il faudrait que vous développiez votre capacité d’écoute ? Quelle que soit la compétence pouvant vous être utile au travail, faites-en un talent en la développant, via une formation par exemple.

Exprimez votre créativité

Inutile d’être doué de ses mains pour être créatif ! Vous êtes amené à faire des présentations ? Pourquoi ne pas vous étonner vous-même et surprendre les autres en ajoutant, à vos présentations, des graphiques et du mouvement ?

Vous pensez que votre entreprise bénéficierait d’un groupe de travail pour améliorer certaines choses en particulier ? Pourquoi ne pas suggérer, à votre patron, la création d’un petit comité que vous vous chargeriez de piloter ?

Vous avez une passion comme le sport, le jardinage, la danse ou la musique ? Pourquoi ne pas l’introduire au travail ?

Amusez-vous !

Si l’environnement de travail n’est pas une cour de récréation, il n’est pas impossible de ne pas s’amuser ! Aujourd’hui, plus que jamais, le bonheur au travail est la préoccupation de toutes les entreprises. Les dirigeants et responsables RH savent à quel point le bonheur de leurs collaborateurs rime avec productivité et fidélité… Faites partie des talents qui proposent des fêtes ou des rencontres à l’extérieur du travail, de ceux qui promeuvent la santé en proposant des activités sportives… de ceux qui ajoutent une petite touche d’humour aux situations du quotidien…

 

Donner du sens à son travail, c’est retrouver l’envie de travailler, de se sentir utile et valorisé. Même les tâches qui vous semblent futiles peuvent prendre de l’importance, à partir du moment où vous comprenez pourquoi vous les accomplissez.
Donner du sens à son travail, c’est également donner du sens à sa vie. Pour vous aider dans votre démarche, une aide extérieure bienveillante peut s’avérer très utile. Et si nous parlions ensemble de votre carrière ?

What do you want to do ?

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Perdre son emploi, la plupart du temps, est un événement dévastateur qui non seulement affecte la personne sur le plan financier, mais touche également à son amour-propre et estime de soi. Alors que le monde essaie tant bien que mal de se relever face à la crise sanitaire du coronavirus, les licenciements et plans sociaux affectent tous les secteurs et tous les métiers. Personne n’est à l’abri et la peur de perdre son emploi hante les esprits. Au premier trimestre 2020, l’Insee annonçait 502 400 pertes d’emplois nets en France. Le chiffre du million d’emplois perdus en France, d’ici fin 2020, a été évoqué par la Banque de France, faisant grimper le chômage à 11,5 % d’ici juin 2021.

L’annonce de la perte d’emploi génère toutes sortes de sentiments, d’émotions difficiles… autant de réactions parfaitement normales par lesquelles il faut passer. Il est certain, néanmoins, que la crise sanitaire intensifie les émotions, chacun étant déjà préoccupé par son propre avenir dans une situation inédite et soudaine. Parmi les sentiments éprouvés par les personnes qui ont perdu leur emploi :

L’impression d’avoir perdu son identité

Ne plus être en mesure de répondre concrètement à la question « Que faites-vous dans la vie » est un véritable choc à répétition pour ceux qui sont concernés par le chômage. La question régulièrement posée est : « Et maintenant, qui suis-je ? »

La colère

L’individu et son mode de vie étant attaqués de plein fouet, la colère est un sentiment tout à fait naturel, généralement dirigé à l’encontre de l’employeur, mais parfois aussi d’anciens collègues, sans parler de soi-même…

La diminution de l’estime de soi

Outre la colère, la perte d’emploi implique un violent coup de poing à l’estime de soi. Si celle-ci est déjà faible au départ, les choses deviennent rapidement plus compliquées. Certains vont jusqu’à de culpabiliser eux-mêmes par rapport à ce qui s’est passé, même s’il s’agit d’un licenciement collectif. Les pensées négatives sont dangereuses, dans la mesure où elles peuvent être perçues comme des vérités.

Le choc

Le choc de la perte d’emploi est souvent physique et mental à la fois. En réponse à l’attaque qu’il perçoit, le corps sécrète de l’adrénaline et l’agression vis-à-vis de l’estime de soi est importante. Elle se traduit par des pleurs, des pensées désorientées, la perte de sens.

L’exclusion

L’intégration de l’individu dans la société, dans un groupe de pairs ou de collègues : tout ceci est remis en question lorsque la personne concernée perd son poste. Les interactions avec les autres, le statut, la reconnaissance, les réunions, le travail en équipe : brutalement, tous ces éléments ne font plus partie du quotidien. Alors que les personnes qui ont perdu leur emploi en raison de la crise sanitaire éprouvaient déjà un sentiment d’isolement pendant le confinement, ce sentiment est exacerbé par la perte d’emploi, parfois également accompagné d’ennui et de manque de sens dans la vie en général.

La dépression

Mis bout à bout, les éléments mentionnés ci-dessus peuvent conduire à la dépression. Si la personne qui perd son emploi était, avant l’annonce du licenciement, peu en phase avec sa carrière et son avenir professionnel, la dépression n’est souvent jamais très loin.

Le soulagement

Pour quelques-uns, perdre son emploi est synonyme de renouveau. Une opportunité qu’ils considèrent comme un nouveau départ, une chance. Néanmoins, même pour eux, le changement de vie peut être effrayant. A ce titre, l’outplacement peut être un outil particulièrement intéressant, permettant de les accompagner vers un nouveau poste adapté à leurs envies et à leurs objectifs.

 

VAST RH, cabinet de conseil en ressources humaines, vous accompagne à travers toutes les périodes de votre carrière, les bonnes comme les mauvaises. Contactez-nous pour parler de votre situation.

Il arrive sans crier gare, de manière insidieuse, prenant ses aises avec le temps. Pour celui qui sait en reconnaître les signes avant-coureurs, le burn-out jaillit au terme d’une progression plus ou moins lente, selon les individus. Apparu, il y a quelques années, dans le champ des troubles psychosociaux, l’épuisement professionnel (burn-out) fait aujourd’hui partie du monde du travail. Aujourd’hui, il est au premier rang des préoccupations des entreprises, en raison de ses effets dévastateurs au niveau individuel comme au niveau collectif. Quelles sont les phases du burn-out ? Comment les identifier ?

Phase 1 : L’engagement

La première phase du burn-out ne pose aucun souci majeur. Le salarié est heureux dans son poste, se montre efficace et prend du plaisir à accomplir ses missions. Il trouve, dans son travail, la satisfaction dont il a besoin. Cette première phase constitue, pour l’intéressé, un environnement protecteur et bienveillant qui agit positivement sur sa santé mentale.

 

Phase 2 : Le surengagement

Lorsque la charge de travail augmente ou lorsque les ressources humaines, le soutien du management ou la reconnaissance individuelle ne sont pas suffisants, la deuxième phase est amorcée. Une phase au cours de laquelle le salarié présente certains signes comportementaux, son travail devenant excessif et compulsif.

Il ou elle déborde sur ses temps de pause, ses congés, apporte du travail à la maison, arrive plus tôt que ses collègues, quitte le bureau plus tard, saute les pauses déjeuner… Les signes psychologiques de surmenage sont plus évidents au cours de cette phase : anxiété, troubles du sommeil, fatigue… Des maux physiques peuvent également apparaître comme des infections ORL plus fréquentes, des troubles digestifs ou encore des problèmes cutanés. Au fur et à mesure, la fatigue s’installe et l’individu est obligé de puiser au plus profond de lui-même pour continuer à avancer. Ses activités professionnelles prennent le dessus sur les tâches personnelles, qui sont de plus en plus négligées.

 

Phase 3 : L’acharnement

Agitée, la personne a du mal à gérer son activité, tentant coûte que coûte de résister et de s’acharner contre les perturbations auxquelles elle fait face. Elle a du mal à se concentrer et son travail devient inefficace. Cet état de fait provoque de l’angoisse et de l’énervement, d’autant plus que l’individu lutte pour contrer ce qui lui arrive. Son humeur varie grandement et, physiquement, des troubles musculosquelettiques apparaissent, au même titre que des problèmes d’hypertension, des accidents infectieux plus ou moins sévères et autres troubles digestifs. À ce stade, les congés maladie sont nombreux, le repos étant généralement insuffisant pour permettre au salarié en souffrance de récupérer. Dans l’équipe, l’étonnement fait place au cynisme, au dénigrement et parfois, aux moqueries. À terme, le salarié en phase de burn-out fuit les réunions de groupe et s’isole de plus en plus.

 

Phase 4 : L’effondrement

La quatrième phase est celle du burn-out à proprement parler. La rupture peut être brutale. Abandon de poste, fuite, accident… Le malaise se traduit sous plusieurs formes selon les individus. Des actes de violence, physique ou verbale, peuvent également avoir lieu selon les cas.

 

Le burn-out intervient au cours d’un processus dont il est possible, pour un professionnel, de discerner les différentes phases. Se faire accompagner pour éviter le burn-out et apporter des réponses concrètes à la situation est probablement le seul moyen efficace de maîtriser les choses avant qu’elles n’atteignent des proportions trop importantes, jusqu’à devenir irréparables. “Pour ma part”, affirme Kevin Locuty, Directeur Agences VAST, “je préconise d’attendre 3 mois suite à un diagnostic médical de burn-out, pour entamer un processus de réflexion sur une transition professionnelle. La personne ne peut tout simplement pas intellectuellement et émotionnellement endurer ce que nous allons lui demander”.

La difficulté, pour l’entreprise, réside dans le fait que la personne concernée par l’épuisement professionnel va essayer, pendant longtemps, de s’en sortir par ses propres moyens. Reconnaître les signes avant-coureurs du burn-out et se faire accompagner par un professionnel est le meilleur moyen – certainement le seul moyen efficace – d’aider l’individu concerné.