Comment énerver un recruteur et passer à côté du job de vos rêves ?
Alors que vous vous préparez à votre prochain entretien d’embauche, vous cherchez à mettre toutes les chances de votre côté. Déterminé(e), vous avez toutes les compétences qu’il faut pour décrocher le poste. Mais cela ne suffit pas. Il arrive en effet parfois que, malgré les diplômes et la motivation, les recruteurs ne soient pas conquis après une première impression qui les laisse pantois. Et si nous passions de l’autre côté du bureau, le temps d’un article, en nous mettant à la place du recruteur. Comment énerver les recruteurs au plus haut point ? Quelles gaffes les candidats font-ils pour passer à côté du job de leurs rêves ? Explications sous forme de conseils… à ne surtout pas suivre !
Allez-y la fleur au fusil, les mains dans les poches
Le candidat qui n’a rien préparé : c’est l’une des bêtes noires des recruteurs. Se rendre à un entretien d’embauche sans même avoir pris la peine de se renseigner sur l’entreprise, sa raison d’être, ses collaborateurs, c’est un moyen sûr de faire perdre son temps au recruteur… et de le lui faire comprendre.
Comment éviter ce faux-pas ? : Aujourd’hui, il est impensable de ne pas trouver d’informations concernant une entreprise, quelle qu’elle soit. Google est votre ami… mais il y a également LinkedIn et les réseaux sociaux sur lesquels l’entreprise communique activement ou de manière occasionnelle.
Arrivez quelques minutes en retard et surtout ne vous excusez pas
Arriver à l’heure, voire en avance, est un signe de politesse. Pour montrer au recruteur qu’il est la dernière de vos priorités dans la liste des tâches à accomplir le jour même, arrivez en retard, frais comme un gardon, et surtout, ne vous excusez pas. S’ils vous veulent vraiment, c’est à eux de s’adapter !
Comment éviter ce faux-pas ? Un retard est toujours possible. Néanmoins, s’il est possible de l’éviter le jour de l’entretien, c’est mieux… La veille, ou quelques jours avant, renseignez-vous quant aux moyens de transport à votre disposition pour vous rendre sur place et prévoyez de la marge. La politesse fait partie des critères les plus importants pour les entreprises, alors… autant commencer sur une note positive !
Ne parlez que de vous
« Moi je », « Je pense que », « Personnellement »… lorsqu’elles s’accumulent ces expressions font bouillir les recruteurs. Et cerise sur le gâteau, si vous voulez vraiment faire très fort, placez une ou deux fois : « si j’étais à votre place… ». Généralement, vous atteignez la porte de sortie en un temps record, escorté(e) ou non.
Comment éviter ce faux-pas ? Certes, vous êtes à l’entretien pour parler de vous… mais pas seulement ! Montrez que vous vous intéressez à l’entreprise, parlez des autres, de votre équipe. Dans le bureau d’un recruteur, souvenez-vous que vous n’êtes pas le centre du monde.
Esquivez les questions
Une question trop personnelle ? Une question qui vous met mal à l’aise ? En deux temps, trois mouvements, évitez-la. Avec de la chance, le recruteur n’y verra que du feu. Ou… il/elle verra rouge… Car lorsqu’un candidat ne répond pas aux questions, cela ne veut-il pas dire qu’il ou elle ne se soumet pas aux ordres de la hiérarchie ?
Comment éviter ce faux-pas ? Certes, il y a des questions que l’on préfèrerait éviter. Mais il y a également des moyens de répondre aux questions difficiles intelligemment, en transformant le négatif en positif. Pour ce faire, il n’y a qu’une solution : la préparation en amont.
Restez muet(te) ou répondez par monosyllabes
Lorsqu’il doit vous soutirer des informations, si le recruteur doit faire preuve de patience et d’ingéniosité, il y a des chances pour que sa tension augmente au fil des minutes. Pour être sûr(e) de ne pas décrocher le job, répondez par « oui » ou par « non ». Roi ou reine du silence, abusez également de moues et de hochements de tête. Ça énerve au plus haut point.
Comment éviter ce faux-pas : Les réponses très (trop) courtes mettent les recruteurs mal à l’aise. Même si vous êtes stressé(e), il est important de faire preuve de motivation. Une question doit être propice à l’ouverture d’une conversation. Ne confondez pas « entretien d’embauche » avec « interrogatoire de police »… c’est important pour la suite des opérations.
Quelle que soit la raison pour laquelle vous devez vous soumettre à un entretien d’embauche, la préparation est le maître mot. Et si vous contactiez le spécialiste en la matière ? VAST RH, cabinet de conseil en ressources humaines, met ses compétences à votre disposition pour faire, de chaque expérience, une réussite. Contactez-nous pour discuter de votre projet.