Rencontre avec une consultante VAST RH : Amandine Pontonnier

Rencontre avec une consultante VAST RH

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’Amandine Pontonnier, responsable des agences du Vaucluse et experte en bilan de compétences et bilans jeunes. Amandine nous explique, dans des termes simples et clairs, le rôle que joue le consultant dans un bilan de compétences et la relation entre le bénéficiaire et le consultant. Elle aborde également la manière dont un bilan de compétences est conduit.

Quel rôle le consultant joue-t-il dans le bilan de compétences ?

Amandine Pontonnier : Le rôle du consultant est de guider, d’accompagner le bénéficiaire dans sa démarche de réflexion, dans le cadre de la construction d’un nouveau projet professionnel. Cela peut être une évolution professionnelle en interne ou en externe, une reconversion, une création d’entreprise… Il y a de nombreuses finalités possibles lorsque l’on fait un bilan de compétences. Le but est d’aider le bénéficiaire à réfléchir sur ses valeurs, sa personnalité, ses besoins, ses intérêts professionnels… Il s’agit également de le faire réfléchir sur ses propres compétences et ses talents, que ce soit des compétences en termes de savoirs, savoir-faire ou savoir-être, mais également en termes de compétences ignorées, c’est-à-dire un potentiel. Il s’agit de compétences dont le bénéficiaire n’a pas conscience.

Le consultant cherche à faire en sorte que le bénéficiaire se révèle par rapport aux compétences ignorées.

Amandine Pontonnier : Le rôle du consultant demande de la neutralité. Le consultant RH n’est pas dans le jugement par rapport au parcours, aux profils et aux compétences du bénéficiaire. Il porte un regard extérieur et accompagne son client en toute bienveillance. Il est important que le bénéficiaire se sente à l’aise pour exprimer tous les éléments nécessaires à la construction de son projet, que ce soit en termes de valeurs ou en termes de compétences jugées importantes par les RH.

Le consultant est là également pour donner une méthodologie précise, pour que le bénéficiaire ne soit pas perdu. De nombreux bénéficiaires affirment qu’ils veulent changer, mais ne savent pas par où commencer. Le consultant arrive pour donner une méthodologie et un rythme dans sa progression, dans la construction de son nouveau projet.

Pour remplir sa mission, le consultant dispose de plusieurs outils. Par exemple, il peut avoir recours à des questionnaires, des tests, des lectures, des vidéos… l’idée est d’aider le bénéficiaire et de lui donner matière à réfléchir afin qu’il puisse faire émerger par lui-même ce qui est important, ce qui va l’animer dans son avenir professionnel.

Quelle est la relation entre le bénéficiaire d’un bilan de compétences et le consultant ?

Amandine Pontonnier : Pour arriver à accompagner et à guider au mieux les bénéficiaires, le consultant doit créer un climat de confiance avec son client. C’est pour cette raison qu’il doit rester neutre. Le consultant est à l’écoute du client, ce dernier devant être à l’aise pour parler de tout : de ses freins, de ses limites… ces éléments sont importants pour permettre aux consultants d’aider au mieux le bénéficiaire afin que ce dernier aborde le changement en toute sérénité.

Dans la relation qui s’établit entre le consultant et le bénéficiaire, le consultant doit également être garant d’une certaine dynamique. Nous sommes là pour le booster, le coacher dans la décision, pour l’aider à prendre des décisions dans son projet professionnel.

Comment conduit-on un bilan de compétences lorsqu’on est consultant ?

Amandine Pontonnier : Je pense qu’il y a deux aspects dans la conduite d’un bilan de compétences : le premier peut être résumé ainsi : « comment aborder le changement ? ». En effet, de nombreux bénéficiaires ont une certaine appréhension, des peurs par rapport au changement qui va s’opérer. Il s’agit de leur donner des leviers pour dépasser les appréhensions, les doutes et les incertitudes. Le deuxième aspect est celui d’un accompagnement personnalisé, sur mesure. Il s’agit d’être à l’écoute du bénéficiaire par rapport à sa situation professionnelle (mais aussi personnelle). Le consultant doit prendre en considération de nombreux aspects de la personne (personnalité, motivation, compétences, etc…) et doit savoir prendre de la hauteur par rapport à ce qui est énoncé par le bénéficiaire. Quelquefois, il s’agit de le mettre face à ses incohérences, et lui faire se poser les bonnes questions. Il encourage également le bénéficiaire à s’ouvrir à toutes les possibilités, puis l’aide à se recentrer sur un projet réaliste (en termes de formation, marché du travail, etc…).  En résumé, nous endossons le rôle de « guide » en permettant au bénéficiaire de se poser les bonnes questions, et en l’aidant à prendre ses propres décisions.

Dans la forme, on a à peu près 8 rendez-vous individuels en face à face. Lors de chacun de ces rendez-vous, nous échangeons sur des thématiques précises. Le bilan de compétences dure entre 2 et 3 mois, généralement. Entre chaque rendez-vous, je donne matière à réfléchir au bénéficiaire. Cela peut passer par des questionnaires, des textes, des lectures… Le bénéficiaire continue à travailler chez lui et revient au rendez-vous suivant avec des réflexions par rapport à ce qu’il aura observé par lui-même.

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