bonheur au travail

Depuis quelques années déjà, la QVT (qualité de vie au travail) fait son bout de chemin dans les entreprises, s’invitant comme un élément majeur du bien-être au travail. En mars 2020, un invité indésirable nommé Covid-19 a forcé les entreprises à trouver de nouvelles solutions pour continuer à être performantes. Le télétravail a connu une ascension sans précédent, confinement oblige, convaincant les patrons et dirigeants que finalement, travailler à distance, c’est tout à fait possible.

Néanmoins, cette nouvelle manière de travailler n’est pas sans conséquence, le bonheur au travail restant toujours, pour les RH comme pour les dirigeants, une priorité majeure. Depuis quelque temps, on parle de QV2T ou « Qualité de Vie en Télétravail ». Une approche qui, même si elle est très proche de la QVT à laquelle nous sommes aujourd’hui habitués, présente certaines caractéristiques bien particulières pouvant se traduire comme de véritables défis à relever pour les employeurs et les managers.

Télétravail, gestion du stress et QV2T

Ce n’est pas nouveau : un individu soumis à un certain niveau de stress peut éprouver du mal à prendre du recul. Rapidement, la situation peut être interprétée par l’intéressé comme une perte de contrôle. Quelle que soit l’origine du stress, les conséquences sur l’individu peuvent se répercuter sur son équipe, sans même qu’il en soit conscient.

En télétravail, le stress se gère par le biais de la capacité d’adaptation des individus. Il faut, dans un premier temps, faire face au problème pour, dans un deuxième temps, être capable d’imaginer des solutions différentes et novatrices. Cette capacité d’adaptation sera, sans aucun doute, l’un des éléments prioritaires des entreprises qui recrutent au cours des années à venir.

Télétravail, relations humaines et communication

Certes, nous avons tous les moyens et tous les outils nécessaires pour rester en contact, même en période de confinement. Le travail à distance a obligé, même les plus réfractaires, à s’adapter aux moyens technologiques pour rester en contact avec leurs collègues, leurs clients et leurs partenaires commerciaux. En revanche, le dialogue est plus difficile à distance. Dans la relation manager – salarié, par exemple, la mauvaise communication peut être source de problèmes ultérieurs et de quiproquos.

La QV2T fait ainsi appel à l’intelligence relationnelle des individus, notamment les managers. Il s’agit d’identifier rapidement les petits signaux qui indiquent que les choses ne vont pas comme elles devraient. De la tonalité des messages électroniques à la posture, les managers doivent être, aujourd’hui plus que jamais, capables d’identifier les obstacles en communication et y remédier le plus rapidement possible.

Télétravail et motivation

Pour motiver ses équipes, un manager doit connaître les motivations profondes de ses collaborateurs. Si, en temps normal, cela se fait au quotidien comme lors des réunions annuelles et des entretiens en face à face, la configuration liée au télétravail rend les choses plus compliquées. C’est donc une différente forme d’intelligence que le manager d’une équipe en télétravail doit mettre en avant : l’intelligence motivationnelle. Il s’agit de repérer, chez les membres d’une équipe, les raisons de leur engagement et d’encourager chacun en tenant compte du risque d’épuisement qui peut conduire jusqu’au burnout.

Organisation des équipes en télétravail et QV2T

Alors que le télétravail impose aux entreprises de s’organiser différemment, il est important, pour les dirigeants et les responsables d’équipe, de faire preuve d’intelligence organisationnelle. En télétravail, chacun doit se sentir impliqué et utile. Le manager doit savoir gérer la délégation tout en conservant son pouvoir de décision. Les interactions étant moins importantes que lorsque les collaborateurs sont au bureau, il est essentiel, pour le manager, d’avoir une feuille de route claire et précise quant à l’organisation de ses équipes, des projets et de la charge de travail de chacun.

 

Ce sont donc différentes formes d’intelligence qui prévalent, alors que la QV2T constitue aujourd’hui l’essence même du bonheur au travail. La capacité de s’adapter, d’entretenir des relations, de motiver, de s’organiser… autant d’éléments qui, à terme, changeront peut-être la donne par rapport aux critères essentiels des entreprises qui recrutent.

Être à l’aise dans la vie de tous les jours comme au travail permet de prendre plus de risques, de s’exprimer plus librement et de résoudre les problèmes plus rapidement. Il n’en reste pas moins que le travail offre un environnement au sein duquel les émotions peuvent parfois être considérées comme persona non grata… Peut-on être soi-même au travail ? Si vous avez tendance à continuellement regarder autour de vous avant d’ouvrir la bouche, à analyser ce que vous pouvez et ne pouvez pas dire ou faire, il est temps de parler de sécurité psychologique et d’environnement de travail…

 

Prend-on un risque à être soi-même au travail ?

A bien y réfléchir, une grande partie de ce que nous faisons au travail comporte une part de risque. Que se passe-t-il si votre personnalité déplaît à quelqu’un ? Quelle limite y a-t-il entre un comportement « amical » et une attitude jugée trop familière ? Jusqu’à quel point peut-on être soi-même et se « laisser aller » ?

Il s’avère que la manière dont les équipes permettent aux collaborateurs d’être soi-même au travail engendre d’importantes conséquences. Les récentes recherches sur le sujet indiquent que les environnements de travail dans lesquels les gens se sentent capables de prendre des risques dans leurs interactions avec les autres, sont non seulement plus performants, mais également plus créatifs lorsqu’il s’agit de résoudre les conflits. Cette caractéristique est parfois appelée « sécurité psychologique » ; elle présente de nombreux avantages. Plus encore, elle modifie le travail de manière plutôt surprenante.

 

La sécurité psychologique au-delà du talent

Au travail, il peut être difficile d’exprimer un désaccord avec un collègue. Dans certains environnements professionnels, le risque d’être gêné, rejeté, voire puni pour un comportement jugé « hors-norme » est répréhensible. L’intérêt de la sécurité psychologique est qu’elle permet la prise de risque sans peur des conséquences. Un individu qui évolue dans un contexte professionnel de sécurité psychologique peut ainsi partager des idées différentes sans pour autant se sentir mis à l’écart.

La sécurité psychologique est un concept développé en 1999 par Amy Edmonson, chercheuse à l’Université de Harvard. Elle recouvre des attitudes et des comportements tels que la possibilité de prendre la parole pour dénoncer des problèmes, les signaler, demander de l’aide ou tout simplement faire part d’une opinion différente. La chercheuse a mis en exergue l’intime relation entre sécurité psychologique et apprentissage, mettant en évidence le fait que plus une équipe se sent en sécurité, mieux elle apprend.

Il semblerait que la sécurité psychologique, telle qu’elle a été définie par Amy Edmonson, est aux ressources humaines ce qu’un médicament miracle serait à la science… Les études qui ont suivi celles de Mme Edmonson corroborent ce fait : il a été constaté que la sécurité psychologique est également liée à une meilleure performance et à une plus grande créativité au sein des équipes de travail, jusqu’à avoir un effet positif sur l’engagement et la motivation.

En 2016, une étude de Google a permis au concept de sécurité psychologique de refaire surface, révélant que les équipes les plus performantes n’étaient pas les plus capables ou les plus talentueuses, mais celles qui excellaient à travailler ensemble. La sécurité psychologique, quant à elle, s’est révélé un excellent indicateur de la bonne santé d’une équipe.

 

Pouvez-vous être vous-même au travail ?

La sécurité psychologique fait-elle partie du fonctionnement de votre équipe ? Pouvez-vous vraiment être vous-même au travail ? Pour le savoir, répondez aux 10 questions suivantes :

  • Dans une réunion d’équipe, osez-vous poser des questions sur des choses que vous ne connaissez pas ou que vous ne comprenez pas ? Ou, au contraire, essayez-vous de vous présenter sous votre meilleur jour en cachant certaines ignorances ?
  • Vous sentez-vous à l’aise dans les réunions d’équipe lorsqu’il s’agit de soulever des questions difficiles, des préoccupations et des réserves sur des éléments spécifiques liés au travail, sur « la manière dont les choses sont faites ici » ou sur la qualité du travail de l’équipe ? Ou bien ces conversations ont-elles généralement fait de manière informelle, en dehors des réunions ?
  • Que se passe-t-il lorsque des erreurs, des ratés, des échecs et les incidents critiques se produisent ? Quelle est votre première réaction ? Comment agissent vos collègues ? La première réaction est-elle de s’éloigner pour ne pas être blâmé(e) ? Ou bien, au contraire, l’occasion est-elle utilisée pour apprendre en équipe ?
  • À quelle fréquence donnez-vous ou recevez-vous du feedback de la part de vos collaborateurs et supérieurs ? Dans votre entreprise, exprime-t-on librement des propos, quel que soit le service et quelle que soit la position hiérarchique ?
  • Lors des réunions d’équipe, êtes-vous toujours invité(e) à contribuer, quelle que soit votre position ou votre fonction ?
  • Avez-vous le sentiment que vos compétences et vos talents sont pleinement appréciés et utilisés ? Êtes-vous encouragé(e) à apporter votre contribution de la manière dont vous vous sentez capable de le faire ? Ou bien avez-vous le sentiment qu’on attend de vous que vous vous limitiez à votre fiche de poste et que vous deviez demander la permission de faire autre chose ?
  • Avez-vous parfois eu le sentiment que votre contribution et vos efforts ont été compromis par d’autres membres de l’équipe ?
  • Vous sentez-vous libre de demander de l’aide aux autres membres de l’équipe lorsque vous en avez besoin ?
  • Lors des réunions de l’équipe, les participants ont-ils des conversations par rapport à leur désaccord et leurs points de vue divergents sur certaines questions ? Les réunions d’équipe incluent-elles des discussions et des débats sur des questions liées au travail ?
  • Que savez-vous des membres de votre équipe en tant qu’individus, en dehors du travail ?

 

Les questions ci-dessus vous permettront de dresser un état des lieux par rapport à la manière dont vous pouvez vous comporter dans votre environnement de travail aujourd’hui. Êtes-vous celui ou celle que vous êtes vraiment ? Devez-vous gérer vos émotions pour mieux vous intégrer ? Et si nous en parlions ? VAST RH vous accompagne grâce à des formations adaptées sur ce thème. Prenez contact avec nous pour en savoir davantage !

What do you want to do ?

New mail

What do you want to do ?

New mail

Nous passons une grande partie de notre vie au travail. 99 117 heures plus précisément, soit l’équivalent de 11,5 années complètes. Ces chiffres suffisent à faire réfléchir. Si le travail est épanouissant, qu’il est accompli dans des conditions optimales, il peut apporter du bonheur et impacter positivement sur chaque individu. C’est pour cette raison que certaines personnes trouvent, dans leur travail, bien plus qu’un simple salaire…

Pour la simple raison qu’une large partie de votre existence est consacrée au travail, il importe de savoir si vous êtes heureux(se) ou non dans le poste que vous occupez actuellement. Si la manière dont le bonheur au travail se manifeste différemment selon les individus, les ingrédients de base, quant à eux, restent toujours les mêmes. Dans cet article, nous vous proposons de revenir sur les fondamentaux du bonheur au travail.

 

La liberté

Nous sommes peu nombreux à apprécier que quelqu’un regarde par-dessus notre épaule en disant « Il faudrait changer ceci », « Il vaut mieux faire comme cela »…

En admettant que l’on vous confie la gestion d’un projet en vous accordant une confiance quasi-aveugle basée sur votre créativité, vous retirerez de votre travail un grand sentiment de confiance et de joie. Vous aurez véritablement l’impression d’avoir fait la différence.

La liberté est un élément fondamental du bonheur au travail. Elle permet à un adulte de se sentir considéré comme tel, c’est-à-dire une personne digne de confiance, capable de répondre aux besoins de l’entreprise et de produire un résultat satisfaisant.

Cette liberté signifie également qu’il est important d’avancer sans être remis(e) en question à chaque étape. Ainsi, elle est importante au quotidien dans tous les aspects de nos vies, dont le travail fait bien évidemment partie.

Les relations positives avec les autres

Les personnes que vous côtoyez au travail sont des contacts que vous n’avez pas choisis. Néanmoins, elles sont inévitables et il va sans dire que la qualité de vos relations a un impact significatif sur votre bonheur au travail. De nombreuses personnes estiment d’ailleurs que les collègues avec qui elles travaillent sont l’une des principales raisons pour elles de se sentir bien dans leur entreprise.

Les relations entre collègues, lorsqu’elles sont bonnes, ont un impact positif sur la concentration et la productivité au travail. Elles contribuent également à minimiser le niveau de stress au travail.

Les tâches stimulantes

Qui trouve de la satisfaction se lever le matin pour aller remplir des feuilles Excel à longueur de journée ? L’une des raisons du bonheur au travail est directement liée au fonctionnement de notre cerveau. En effet, ce dernier doit être stimulé… mais cela ne signifie pas nécessairement que le travail en lui-même doit l’être. Ainsi, une personne qui pense que ses activités sont intéressantes, quelles qu’elles soient, se procurera un grand sentiment de plaisir.

Considérer le travail comme une vocation

Et si vous envisagiez votre activité comme une « vocation » et non comme un simple job ?

Si vous pensez que votre travail n’est qu’un moyen de payer les factures et de remplir le frigo, vous le traiterez comme tel. En revanche, si vous le considérez comme une vocation et que vous en appréciez l’impact positif, vous serez plus heureux(se) de l’accomplir.

La communication positive

Prenez le temps de tendre l’oreille pendant les réunions, les face à face, à la cantine, dans les couloirs… Les entreprises dans lesquelles les employés sont heureux sont celles qui font usage de communication positive. A coups de bienveillance, d’encouragements et de mots bien choisis, il est possible de transformer les individus et de les rendre plus heureux.

La flexibilité

La flexibilité au travail ne concerne pas uniquement le fait de faire face à l’inattendu ou aux situations exceptionnelles comme les urgences, les congés maternité, etc. Elle est davantage liée à l’art de conjuguer vie personnelle et vie professionnelle pour trouver une forme d’équilibre.

Télétravail, horaires flexibles… la flexibilité peut se traduire en véritable bonheur au travail et fait partie des fondamentaux, elle aussi.

Les opportunités de carrière

Qu’il s’agisse de la vie de tous les jours ou de la vie professionnelle, nous avons tous besoin d’avancer pour arriver quelque part. Chaque être humain doit pouvoir espérer que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, et qu’en travaillant dur, nous pouvons y arriver.

Ce même principe s’applique au lieu de travail, dans la mesure où il engendre un grand sentiment de bonheur à partir du moment où nous savons que nous pouvons évoluer et progresser au sein de l’entreprise. Quelle que soit la manière dont cette dernière choisit de faire de ce principe une réalité, une culture d’entreprise positive est une voie éprouvée vers le bonheur au travail.

 

Parmi les fondamentaux du bonheur au travail, le(s)quel(s) connaissez-vous aujourd’hui ? Sur le(s)quel(s) pouvez-vous agir ? Et si vous en discutiez avec un conseiller VAST RH à l’occasion d’un Bilan de Compétences ?

Expert mondialement réputé dans le domaine de la gestion du stress et la prévention des risques psycho-sociaux, Serge Marquis a un avis bien marqué sur l’importance de la gratitude au travail. Un rien du tout qui peut aller très très loin… VAST RH vous explique tout !

Les nombreux avantages de la gratitude au travail

Selon Serge Marquis, médecin québécois, la reconnaissance au travail entraîne des effets incroyablement puissants et très variés sur les individus. Elle impacte sur l’estime de soi, sur la prise en compte de son propre rôle au sein d’une entreprise, elle donne un sens à l’individu qui prend conscience de son existence et de sa place. La gratitude, lorsqu’elle est utilisée comme un outil de management, renforce le sentiment d’appartenance à l’organisation.

Chaque collaborateur, quelle que soit sa position hiérarchique, a besoin de savoir qu’il fait un travail important. Il a besoin de savoir que le temps qu’il accorde à l’entreprise est utile et qu’il contribue à quelque chose d’essentiel. C’est notamment par le biais de la reconnaissance que les individus parviennent à donner un sens à leur travail et, d’une manière plus générale, à leur vie.

La gratitude : une denrée encore trop rare dans les entreprises

Si l’on sait que la gratitude au travail est porteuse de nombreux avantages sur le bien-être des salariés, il est légitime de se demander pourquoi elle n’est pas plus largement utilisée. A cela, Serge Marquis répond que certains employeurs ont « peur d’être reconnaissants » et se demandent « de quoi ils vont avoir l’air ». D’autres encore associent la gratitude à une forme d’infantilisation dont les adultes peuvent aisément se passer.

C’est seulement en étant capable d’accueillir la gratitude que l’on peut la donner. Par ailleurs, est-il possible que les managers soient avares de reconnaissance par peur de perdre une partie de leur autorité, de leur stature ? Autant d’idées reçues dont il faudrait se défaire pour témoigner davantage de gratitude en entreprise.

Qu’est-ce qu’un patron reconnaissant ?

Exprimer de la gratitude, lorsqu’on est chef d’entreprise ou manager, cela passe par des choses simples. Des expressions comme « bonjour », « merci » ou encore « merci d’avoir mené ce projet à bien » … sont, au final, évidentes. Cela passe également par du temps passé à expliquer le rôle du salarié dans l’organisation. Cet échange est essentiel, dans la mesure où il est valorisant pour le collaborateur, mais également capable de faire jaillir des compétences et des motivations insoupçonnées chez l’intéressé.

Le médecin québécois va plus loin, en suggérant une journée de la gratitude dans les entreprises, un jour par an au cours duquel les employés sont reconnus pour leurs bons et loyaux services de manière ouverte par leurs supérieurs.

La gratitude vue par les salariés

Lorsqu’un salarié se voit témoigner de la gratitude par l’un de ses pairs, le sujet tourne souvent autour de la qualité du travail accompli. Cette forme de gratitude n’a pas son pareil, à aucun échelon de l’entreprise. En effet, un collègue qui fait le même travail qu’un autre et qui prend le temps de témoigner de la gratitude à l’un de ses collaborateur, est le mieux placé pour exprimer son point de vue. Ainsi, l’impact sur la personne qui reçoit est maximal.

La gratitude peut également se faire du bas en haut. Malheureusement, nous sommes peu nombreux à remercier nos chefs pour prendre la bonne direction ou encore nous accorder leur confiance… Prendrait-on nos supérieurs hiérarchiques pour argent comptant ? Ne méritent-ils pas, eux aussi, d’être reconnus pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font ?

 

La gratitude en entreprise : Serge Marquis est convaincu qu’elle génère un climat social plus apaisé dans les entreprises qui la pratiquent de manière informelle. Simple à mettre en place, lorsqu’elle est sincère et authentique, elle peut aller très très loin… Qu’on se le dise ! Et merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout 😉

Faites-vous partie de ces personnes dont on dit qu’elles sont « ultrasensibles » ? Si cela est le cas, il se peut que votre vie professionnelle soit remplie de défis. Les personnes sensibles ont tendance, en effet, à prendre les choses personnellement et à se sentir mal à l’aise au milieu des autres. Mais la sensibilité au travail peut également présenter des avantages. Êtes-vous une personne sensible au travail ? VAST RH vous propose des pistes de réflexion.

Vous êtes à l’aise avec les tâches administratives

Alors que la plupart de vos collaborateurs, moins sensibles que vous, rechignent à l’idée de s’asseoir devant un bureau pour effectuer des tâches qu’elles jugent ingrates, ces dernières sont tout à fait votre tasse de thé. Et d’ailleurs, vous excellez en matière d’organisation. Pour vous, ces tâches sont l’occasion de gagner en tranquillité, d’échapper aux interactions avec les collègues et de vous donner, le temps qu’il faut, l’espace dont vous avez besoin pour vous concentrer.

Une réunion = une source de stress !

Tandis que vos collègues attendent avec impatience de rencontrer des collaborateurs à l’occasion d’une réunion, les personnes sensibles redoutent ce moment. Pour elles, les réunions sont source de stress et d’épuisement. Le réseautage ne fait pas partie des activités qu’elles préfèrent… loin de là ! Si cela est votre cas, il est possible que votre sensibilité au travail soit la raison de votre aversion pour les réunions.

Vos mails sont le symbole de la perfection

L’idée de bafouiller un texte sans le relire et de cliquer sur le bouton « Envoyer » à toute hâte ne vous traverserait jamais l’esprit. Dans un contexte professionnel, comme dans votre vie personnelle, lorsqu’il s’agit de communiquer avec les autres, vous pesez chaque mot, chaque expression. Dans les écrits, les personnes sensibles comprennent que chaque phrase peut être lue de plusieurs manières. Il est donc important pour elles de faire en sorte que leur intention soit exprimée aussi clairement que possible.

Dans votre esprit, toutes les issues possibles d’une conversation ont déjà été passées au crible

Une personne sensible, au contact d’autres individus, peut éprouver une forme de surcharge mentale. Qu’il s’agisse d’un entretien pour un nouveau poste ou d’une simple proposition, la prise en compte du point de vue de chacun peut conduire à l’élaboration de plusieurs scénarios possibles sur la manière dont les choses se dérouleront. Si, dans votre esprit, de multiples scénarios ont été dressés par rapport à une réunion ou à une conversation à venir, il est possible que votre sensibilité soit en train de prendre le dessus…

On ne plaisante pas avec l’évaluation des performances

Certains salariés sont capables d’ignorer ce que leurs supérieurs ont à dire à leur sujet. Pour les personnes sensibles, ce que pense leur chef est de la plus haute importance. La date de l’entretien annuel est entourée d’un cercle rouge sur leur calendrier et plus elle approche, plus la pression monte. Certes, les jours qui précèdent cette réunion sont loin d’être agréables… En revanche, il s’avère que les personnes sensibles sont également plus responsables et plus performantes.

 

Au déjeuner : grand moment de solitude

Aïe ! Lorsqu’il s’agit de la pause déjeuner, il s’agit également de rattraper le temps perdu (au travail) et d’échanger avec les collègues. Pour les personnes sensibles, la pause déjeuner est propice au calme et à la réflexion. En fonction de leur poste, surtout si ces personnes sont amenées à côtoyer un grand nombre d’individus pendant la journée au bureau, la pause de midi doit impérativement se faire au calme.

Toute confrontation est source d’anxiété

S’il arrive qu’un collègue dépasse les limites de l’acceptable, si il ou elle commet une erreur, cela peut engendrer du stress chez les personnes sensibles. Ceci est dû à leur côté empathique que leurs homologues, qui en ont moins, n’éprouvent aucun sentiment par rapport aux alertes et aux faux pas. Les personnes très sensibles s’efforcent instinctivement de trouver la manière la moins abrasive de formuler leurs critiques.

Vous lisez entre les lignes

Certes, une personne sensible se sent souvent accablée, mais le fait d’avoir un sens particulièrement aigu du monde qui l’entoure peut se traduire par une formidable capacité de perception. Leur sens de l’observation est précieux et ce sont elles qui parviennent à déchiffrer certaines choses que d’autres personnes moins sensibles ne perçoivent pas.

 

Sensible ou même hypersensible au travail ? Ce n’est ni un vice ni une fatalité. Apprenez à transformer certains aspects de votre personnalité qui pourrait, dans certaines circonstances, semblaient être des défauts, en armes de combat. Valorisez votre sensibilité au travail : elle pourrait très bien être votre plus précieux atout pour votre évolution professionnelle. Pourquoi ne pas en discuter avec un conseiller VAST RH ?

Ah, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle… un sujet qui ne cesse d’alimenter les médias, les conférences et autres bureaux des RH. Et pour cause ! Cet équilibre dont il est question, aussi simple qu’il paraisse au premier abord, relève d’un numéro d’acrobatie devenue un véritable défi pour beaucoup. Entre horaires de travail, famille, relations sociales… que faut-il privilégier… quels sont les facteurs qui contribuent à la pression et à l’attraction de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle ? Que se passe-t-il si ce fameux équilibre n’est pas atteint ? Comment trouver le juste milieu ?

Prenons du recul… Si, actuellement, vous vous sentez surmené(e) et que vous n’êtes pas certain(e) de votre propre équilibre entre vie professionnelle et vie privée, voici 10 signes annonciateurs d’un déséquilibre potentiel.

Vous vous sentez moins en forme

Alors que les heures supplémentaires au travail s’accumulent, vous privez d’exercice et, par voie de conséquence, vous tendez à vous diriger plus facilement vers le snack du coin pour vos repas. Les kilos, eux aussi, s’accumulent… au point de vous essouffler dès le premier étage de votre immeuble franchi.

Attention : les excès, s’ils sont trop nombreux, entraînent un impact négatif sur votre qualité de vie et peuvent nuire à votre estime de soi. Et si vous vous accordiez du temps supplémentaire, ne serait-ce que quelques minutes par jour ? Vous manquez de temps ? Nous disposons tous de 24 heures par jour. Pourquoi ne pas, par exemple, pour réveiller 20 minutes plus tôt ?

Vous devenez trop perfectionniste

Un peu de perfectionnisme dans la vie n’a jamais fait de mal à personne. En revanche, lorsqu’elle est poussée un cran trop loin, cette habitude peut devenir une obsession et ainsi nuire à l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.

Efforcez-vous de faire votre travail de la meilleure manière qui soit. En revanche, si vous êtes préoccupé par des petits détails au point qu’ils interfèrent avec votre vie personnelle, il y a potentiellement un problème. En consacrant plus de temps et d’énergie qu’il n’en faut à vous assurer que les petites choses sont « juste comme il faut », vous allez rapidement vous fatiguer. Peut-être est-il temps de repenser votre approche du travail ?

Votre espace de travail est hors de contrôle

Par nature, vous êtes une personne peut organisée, mais vous vous rendez compte que plus les jours passent, plus votre bureau devient un véritable champ de bataille. Lorsqu’un espace de travail est désordonné, surtout s’il est associé à de longues heures et à des charges de travail lourdes, peut devenir source de stress et d’épuisement. Si votre cœur palpite à la vue des piles de documents sur votre bureau, il est tout à fait possible que votre espace de travail contribue à vos problèmes d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Prenez le temps de désencombrer votre bureau en jetant l’inutile, en classant l’essentiel et en agissant sur les dossiers en cours.

Vous faites beaucoup d’heures supplémentaires

Les heures supplémentaires sont presque devenues votre quotidien. Dans l’engrenage du travail compétitif, vous êtes peut-être tombé(e) dans le piège qui consiste à rester tard ou à venir tôt au bureau.

Le faites-vous par engagement, par dévouement ou par obligation ? Pensez-vous créer une impression positive sur votre chef ? Si cela est le cas, quelle impression créez-vous à la maison ? Est-il vraiment nécessaire de travailler 60 heures par semaine, toutes les semaines, pour être un bon salarié ? Peut-être serait-il intéressant de vous concentrer sur la qualité de votre travail, plutôt que sur les heures qui figurent sur votre feuille de présence. Le maître mot est : productivité. Au final, votre chef sera certainement bien plus impressionné par ce que vous avez produit que par le nombre d’heures de travail que vous avez accumulées…

Votre vie sociale est en stand-by

Lorsque l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est fragilisé, le temps passé avec les amis et la famille sont généralement la première chose qui passe « à la trappe ». Réfléchissez : quand avez-vous passé du temps avec vos amis pour la dernière fois ? De quand date votre dernier rendez-vous avec un proche ? Votre vie sociale, ne l’oubliez pas, reste une priorité lorsqu’il s’agit de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Ne vous reprochez pas de passer du temps avec vos amis. Si la socialisation est généralement associée au temps libre, elle vous permet également de trouver le juste équilibre. À ce titre, elle est impérative !

Vous êtes souvent en colère

Le déséquilibre conduit généralement au stress et à l’anxiété. Pour beaucoup, ces derniers se manifestent extérieurement sous forme de colère. Les personnes surmenées peuvent être sujettes à des explosions, des changements soudains de tempérament.

Si vous enfants, votre conjoint(e) et/ou vos amis vous sensibilisent quant à vos changements d’humeur, il est temps de regarder à l’intérieur de vous-même. La colère, si elle est essentielle dans un processus psychologique, peut indiquer un déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle. Il est important de la gérer correctement.

Vous avez des insomnies

On dit que le sommeil est réparateur. Le manque de sommeil, quant à lui, est un bon indicateur que quelque chose ne va pas dans votre vie. Si vous avez du mal à vous endormir, que vous vous réveillez en pleine nuit sans raison particulière, il est possible que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée soit fragilisé. Ce problème peut être résolu ; s’il ne l’est pas, il engendre un effet domino qui se caractérise par de la mauvaise humeur, un manque de productivité et des problèmes potentiellement plus graves de santé physique et mentale.

Pour remédier à cela, développer et respecter une routine de sommeil. Endormez-vous à des horaires fixes et, si nécessaire, envisagez une activité telle que le yoga ou la méditation.

 

L’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, s’il est fragile, peut être ajusté à tout moment. Dans la vie, alors que vous franchirez plusieurs étapes, n’hésitez pas à demander l’accompagnement d’un professionnel qui vous permettra de faire le point. Si vous sentez un réel déséquilibre entre votre vie professionnelle et vie privée, que vous avez du mal à trouver du sens dans votre travail, un simple exercice comme un bilan de compétences peut être un excellent moyen de repartir du bon pied. Pensez-y !

La question est légitime : vaut-il mieux vivre pour travailler ou travailler pour vivre ? Une question à laquelle il n’y a aucune réponse, pour la bonne et simple raison que chacun envisage sa vie, détermine ses choix et prend des décisions en fonction de ses objectifs et de ses rêves.

Néanmoins, puisque cette question se pose souvent, aux réunions de famille, entre amis comme à plusieurs reprises au cours d’une même vie, essayons d’y répondre : vaut-il mieux vivre pour travailler ou travailler pour vivre ?

Il y a ceux qui vivent pour travailler…

Les personnes qui « vivent pour travailler » ont tendance à faire des choix en fonction de leur carrière et de leurs objectifs professionnels. Elles sont souvent étiquetées comme des « bourreaux de travail ». Leurs motivations touchent souvent à l’argent, mais pas seulement. Elles peuvent également avoir des objectifs de progression de carrière, vouloir atteindre des postes de direction, monter le plus haut possible sur l’échelle hiérarchique… Ces personnes, en règle générale, trouvent une opportunité de carrière ou un poste et se déplacent, construisant leur vie autour de leur travail.

Vivre pour travailler, même si l’idée ne tente guère ceux et celles qui ne vivent pas selon ce précepte, peut avoir du bon. Généralement, les férus de travail sont rapides, efficaces et savent où ils veulent aller. Même lorsqu’ils se trouvent sans objectif particulier, sans date butoir ou ligne d’arrivée, ils en créent un pour leur prochain projet.

… et ceux qui travaillent pour vivre

Ceux et celles qui « travaillent pour vivre » ont tendance à considérer leur activité professionnelle, leur emploi ou leur profession comme un moyen de gagner l’argent pour pouvoir payer ce dont elles ont besoin dans leur vie personnelle. Ils qualifient parfois leur emploi comme « un travail alimentaire ». C’est en fonction de leurs propres besoins et de leur style de vie qu’ils choisissent un endroit pour vivre, donc un emploi.

Parmi les objectifs des gens qui travaillent pour vivre, les voyages, le temps passé en famille, les hobbies et autres passions au quotidien.  Ces personnes ne s’identifient guère à leur travail ou à leur carrière.  A la question « que faites-vous dans la vie ? », elles répondent « je suis photographe », « je suis graphiste » ou encore… « je fais du vélo ». Qu’elles soient payées ou non, à partir du moment où elles ont l’occasion d’exercer leur passion, tout va bien dans le meilleur des mondes. Par ailleurs, certaines parviennent à tirer parti de leur passion et à être copieusement rémunérées…

 

Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Selon sa personnalité, ses désirs et ses rêves, il appartient à chacun de décider. Si vous envisagez différentes possibilités au niveau professionnel, que vous avez besoin de faire le point, il est peut-être temps de passer en revue vos propres attentes.

Gardez à l’esprit qu’à mesure que votre vie avance, certains domaines deviennent plus importants que d’autres. Ensemble, nous pouvons définir ce qui est important pour vous et de quelle manière vous pourrez atteindre vos objectifs pour trouver un équilibre entre travail et vie personnelle, être pleinement épanoui(e) et heureux(se) ! Contactez VAST RH pour faire le point.