Né outre-Atlantique dans les années 80, le concept d’outplacement a tendance aujourd’hui à se populariser. L’accompagnement proposé au salarié dans le cadre d’un licenciement, par exemple, fait désormais partie de la panoplie des outils dont disposent les employeurs pour amorcer le départ en douceur de leurs salariés, tout en conférant à ces derniers un moyen de rebondir plus rapidement.

Les grandes lignes de l’outplacement

L’outplacement intervient dans le cadre d’une rupture conventionnelle, d’une procédure de licenciement individuel, de licenciement économique ou de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Il peut également être envisagé dans l’éventualité d’un reclassement suite à un handicap.

L’employeur qui se sépare d’un ou plusieurs salariés peut décider de recourir au reclassement professionnel, donc de faire accompagner ses salariés pour les aider à retrouver un emploi rapidement et dans les meilleures conditions. De son côté, le bénéficiaire peut envisager un nouvel emploi dans une autre entreprise, mais également la création ou la reprise d’une entreprise tout comme le démarrage d’une activité à son compte.

La procédure s’inscrit de manière formelle dans le contrat de rupture, au même titre que d’autres éléments comme les indemnités par exemple.

L’outplacement : pour qui ?

Qu’il s’effectue individuellement ou collectivement, l’outplacement est obligatoire pour les entreprises qui se séparent de 10 salariés au moins. Ce que l’on appelle une « cellule de reclassement » est créée ; le Code du travail définit cette dernière comme un « un dispositif facultatif visant à faciliter le reclassement dans un nouvel emploi d’un salarié dont le licenciement pour motif économique est envisagé. »

Le reclassement professionnel est également une solution pour les employeurs dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Sont essentiellement concernés par l’outplacement, les managers, les experts et les cadres. Selon les résultats de l’étude Outplacement individuel 2019 de Syntec Conseil, les personnes concernées par l’outplacement sont âgées de 35 à 50 ans (61 %) et dotées d’un baccalauréat (75 %). Les candidats de niveau Bac + 5 demeurent la première population concernée par les missions d’outplacement individuel, et ce à 75 %.

Comment se passe un outplacement ?

L’outplacement n’est pas un exercice dont le déroulement est laissé au hasard. En effet, il répond à une série de phases distinctes :

–        La phase de bilan

–        La phase de projet

–        La phase de documentation

–        La phase d’élaboration du plan d’action

Au cours de la phase de bilan (étape 1 de l’outplacement), le consultant en outplacement effectue un bilan professionnel du salarié. Sont étudiées les compétences et les expériences du bénéficiaire, de manière à avoir une visibilité sur les options possibles. La deuxième phase (étape 2) vise à définir les différents projets professionnels correspondant au profil du salarié. S’ensuivent une stratégie de recherche (étape 3) et le suivi des formations pour mettre en place le projet professionnel (étape 4).

À travers le reclassement professionnel, le consultant a pour objectif de rendre le salarié opérationnel en lui donnant toutes les cartes dont il a besoin pour assurer son avenir professionnel et améliorer son employabilité.

 

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Dans une grande entreprise ou un service public, le directeur des ressources humaines (DRH) coordonne l’activité des différents services en lien avec le personnel (recrutement, formation, paye…). Avec la direction générale, il met en place la politique de gestion du personnel. Il définit les méthodes de recrutement, participe à la réflexion sur la rémunération des salariés… Il formule des propositions quant à la mobilité interne et à la formation continue… Il veille à ce que le droit du travail et les conventions collectives soient appliqués. Il accomplit sa mission avec rigueur et une grande ouverture aux autres.

Les missions :

  • Elaborer la politique de gestion du personnel
  • Faire appliquer la politique « RH » dans les usines ou les établissements
  • Les relations avec les représentants des salariés
  • Politique de rémunération des salariés
  • La gestion des carrières et des compétences
  • Le garant du respect et de la réglementation
  • Savoir communiquer
  • Rigueur, sens de l’analyse et réactivité

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Les compétences :

Un Directeur des Ressources Humaines doit avoir les qualités humaines suivantes :

  • Le sens de l’écoute
  • Être force de proposition
  • Être force de conviction
  • Une bonne communication orale comme écrite
  • Le sens de la discrétion et de la confidentialité
  • La notion de travail en équipe
  • La polyvalence car il sera amené à travailler sur tout type de service RH

De plus, il doit également avoir des compétences professionnelles particulières :

  • Maitrise du droit du travail et du droit social
  • Bonne culture économique et financière
  • Maitrise de l’ensemble des services et fonctions RH
  • La capacité à manager des équipes
  • La gestion des outils informatiques et logiciels RH
  • Les techniques de négociations
  • Capacité à rédiger des comptes rendus et de tenir à jour des tableaux de bords

Le salaire du directeur des ressources humaines :

Les rémunérations varient en fonction de la taille de l’entreprise, mais peuvent démarrer aux environs de 3.000 euros brut par mois, afin de pouvoir obtenir environ 6.000 euros brut par mois en fin de carrière.

Formations & Diplômes pour devenir directeur des ressources humaines :

Le poste de direction des ressources humaines est habituellement accessible avec un diplôme de niveau bac+5 et de l’expérience professionnelle. Il existe plusieurs parcours de formation initiale possibles. De nombreux masters en ressources humaines sont proposés à l’université et lycée d’enseignements supérieurs.

Certaines écoles de commerce permettent une spécialisation en ressources humaines, de même que les instituts d’études politiques (IEP). Les formations en droit du travail, en sociologie, sciences sociales ou encore en psychologie sont aussi des parcours intéressants pour la fonction.

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Mathilde P. a 39 ans. Depuis 2013, elle est salariée dans une PME de 60 personnes spécialisée dans le matériel ergonomique pour professionnels. Elle se pose des questions :

« Cela fait un moment que j’envisage de changer d’activité. Les derniers mois, cette idée ne me quitte plus, mais je ne sais pas comment envisager mon avenir. J’hésite entre plusieurs solutions professionnelles et j’aimerais savoir où j’en suis. Dès que je pense à changer d’activité, je ressens un stress profond et je repousse l’idée à plus tard. Que faire ?  »

Mathilde est arrivée à un point de sa carrière où le changement s’impose comme une nécessité. Même si elle n’a pas de projet spécifique, elle s’ennuie dans son travail et se sent à l’étroit. Certes, elle s’entend bien avec ses collègues, mais cela ne lui suffit pas. Mathilde a besoin de se sentir valorisée.

Le moment est venu de faire une pause et surtout, de faire un point : le bilan de compétences s’impose. Mathilde n’est pas la seule à penser ainsi. Chaque jour, de nombreux salariés en poste doutent de l’avenir dans leur métier ou dans leur entreprise. Ils souhaitent analyser leurs possibilités de promotion, d’évolution, de changement d’affectation. Certaines personnes font face au changement et sont remises en cause dans leur environnement professionnel, alors que d’autres ont besoin de comprendre un échec ou une réussite.

De nombreux facteurs externes aux individus et à leurs capacités viennent également bouleverser les habitudes et génèrent une remise en question individuelle : le changement d’organisation, la modification du poste de travail, l’introduction de nouvelles technologies… Chaque changement, quel qu’il soit, amène la personne à se poser des questions sur ses propres motivations et valeurs personnelles. Ces raisons suffisent à vouloir réaliser un bilan de compétences.

Si, comme Mathilde, vous n’avez pas de projet bien défini ou si, au contraire, vous souhaitez avancer et tourner la page, le bilan de compétences est utile. Si vous envisagez de vous lancer dans un projet qui vous tient à cœur, un bilan vous permettra de mesurer les écarts entre vos savoir-faire actuels et ceux qui sont requis dans un futur métier. Si, au contraire, vous traversez une période de turbulences et de remise en question, le bilan de compétences mettra en lumière vos atouts et vous permettra d’aiguiller vos efforts pour vous adapter et vous épanouir davantage dans votre vie professionnelle.

Le conseil de Kevin Locuty, Consultant VAST RH

« Un bilan de compétences n’est pas uniquement un bilan des acquis. L’intérêt du bilan est de clarifier des choix professionnels et de tracer l’avenir. Mathilde a tout intérêt à utiliser cet outil, dans la mesure où cela lui permettra de répondre à de nombreuses questions et de se positionner par rapport au contexte dans lequel elle évolue. Le bilan de compétences lui permettra également de définir ce à quoi elle aspire et valorisera son parcours. »

 

Cette étude de cas est extraite de notre livre blanc intitulé « Comment optimiser son Bilan de Compétences pour évoluer professionnellement ?« . Pour obtenir une copie de ce livre blanc, contactez-nous en cliquant ici.

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