La crise sanitaire a changé le visage de la reconversion professionnelle

reconversion professionnelle

À l’issue du premier confinement, 25 % des Français envisageaient une reconversion professionnelle. C’est ce qui ressort de l’enquête réalisée par OpinionWay pour le cabinet Emprunte Humaine. Une tendance qui se poursuit, puisque la demande de conseil en évolution professionnelle – dispositif accessible gratuitement au titre de la réforme de 2013 – ne cesse d’augmenter. En quête de sens, les actifs semblent avoir perdu, via le télétravail et autres effets collatéraux de la crise sanitaire, leur lien à l’entreprise, jusqu’à ne plus trouver la petite flamme qui leur permettait de continuer à avancer dans leur travail.

Alors que les démarches de réorientation continuent d’affluer, bon nombre de Français envisagent une reconversion professionnelle. Un changement de cap qui n’est plus réservé aux seuls quadras ou quinquas, mais qui touche tout le monde… et à tout âge. Mais, la crise sanitaire étant passée par là, la reconversion professionnelle a changé de visage. VAST RH fait le point.

 

La reconversion professionnelle post Covid-19

La crise sanitaire en a fait réfléchir plus d’un … Dans une enquête publiée par Nouvelle Vie Pro, près de 6 actifs sur 10 affirment que la crise a affecté leur situation professionnelle. Leur envie de reconversion est toujours omniprésente et, si beaucoup ne sont pas encore passés à l’action, l’envie de changer de job, de changer de vie, est de plus en plus palpable.

À quoi ressemble le candidat idéal à la reconversion ? Selon les dires de l’enquête de Nouvelle Vie Pro, il est âgé entre 20 et 29 ans (48 % contre 36 % pour les autres tranches d’âge) et habite dans une moyenne ou grande ville (18 %). Il n’a pas le bac (48 %) et, paradoxalement, il fait partie de la tranche qui hésite le plus quant à entamer une reconversion professionnelle (9 %).

 

Pourquoi avoir peur de se reconvertir ?

Si beaucoup de Français réfléchissent à une reconversion professionnelle, la peur et l’incertitude empêchent la plupart de passer à l’action. Ces deux facteurs ne sont d’ailleurs pas les seuls freins. Il y a également :

–        L’angoisse de sortir de sa zone de confort

–        Le manque d’information

–        Le risque financier jugé trop important

–        Le projet qui demande à mûrir

–        Le besoin de se faire accompagner

–        L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle

Lorsqu’il s’agit de reconversion professionnelle, la crise sanitaire ne simplifie pas les choses, tant s’en faut. Pour beaucoup de sondés (enquête Nouvelle Vie Pro), la pandémie rend la reconversion plus compliquée pour les habitants des petites villes (près de 2 personnes sur 3) et les moins diplômés.

 

Les enquêtes qui mettent en parallèle la reconversion professionnelle et la crise sanitaire s’accordent sur un point : l’ennui et la quête de sens au travail sont les principales motivations pour songer à se reconvertir. La rémunération, quant à elle, a été supplantée par des considérations d’ordre psychologique ou médical.

Se reconvertir, c’est d’abord prendre conscience que le métier que l’on fait ne vous correspond plus. Passer à l’action, c’est concevoir un avenir professionnel qui vous ressemble, suivi d’un plan concret. Pour vous aider, VAST RH vous accueille dans l’une de ses agences : n’hésitez pas à contacter l’un de nos conseillers dans votre agence VAST RH la plus proche.