Hélène M. a 39 ans. Elle se prépare à faire un bilan de compétences, sur les conseils de la DRH de la société de conseil dans laquelle elle travaille depuis 8 ans. « C’est la première fois que je vais faire un bilan de compétences, mais je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre. Est-ce qu’il faut que je prépare quelque chose ? »

Au titre du Code du travail (C. trav., art. R. 6322-35), le bilan de compétences se déroule en
trois phases :

  • Une phase préliminaire
  • Une phase d’investigation
  • Une phase de conclusion

Le déroulement du bilan de compétences fait partie des conditions indispensables qui permettent au bénéficiaire de mobiliser ses droits CPF.

La phase préliminaire du bilan de compétences a pour objectif :

  • D’analyser la demande et le besoin du bénéficiaire
  • De déterminer le format le plus adapté à la situation et au besoin
  • De définir conjointement les modalités de déroulement du bilan

La phase d’investigation permet au bénéficiaire de :

  • Construire son projet professionnel et en vérifier la pertinence
    ou
  • Elaborer une ou plusieurs alternatives

La phase de conclusion du bilan de compétences

Elle prend place sous forme d’entretiens personnalisés. Elle permet au bénéficiaire de :

  • S’approprier les résultats détaillés de la phase d’investigation
  • Recenser les conditions et les moyens favorisant la réalisation du ou des projets professionnels
  • Prévoir les principales modalités et les étapes du ou des projets professionnels, dont la possibilité de bénéficier d’un entretien de suivi avec le prestataire de bilan.

A l’issue de la troisième phase, les résultats détaillés sont présentés au bénéficiaire, ainsi qu’un document de synthèse. Ces informations deviennent la propriété du bénéficiaire et ne peuvent être communiquées à un tiers qu’avec son accord.

 

Le conseil de Martine Travaille, Consultante VAST RH

 » Hélène, un bilan de compétences est toujours réalisé avec un prestataire agréé. Les méthodes varient d’un organisme à l’autre, mais elles sont toujours encadrées. Il est tout à fait possible de vous préparer en amont, plusieurs jours ou plusieurs semaines avant le démarrage prévu, sachant que la phase préliminaire sera l’occasion de balayer tous les éléments de votre profil personnel et professionnel, le plus largement
possible. Il vous faudra être active tout au long du processus. »

Cette étude de cas est extraite de notre livre blanc intitulé « Comment optimiser son Bilan de Compétences pour évoluer professionnellement ?« . Pour obtenir une copie de ce livre blanc, contactez-nous en cliquant ici.

Après le hygge danois, et le lagom suédois, tous deux des concepts liés au bien-être et à vivre tout « avec modération », les Hollandais déferlent à travers l’Europe et les États-Unis avec une nouvelle tendance : le niksen. Né du résultat de vies bien (trop) remplies, le concept consiste… à ne rien faire. Et contrairement aux idées reçues, ce n’est pas si facile que cela. Décryptage.

 

Qu’est-ce que le niksen ? En quoi consiste-t-il ?

Si l’on s’en tient à la traduction littérale du terme « niksen », les mauvaises langues pourraient l’interpréter subjectivement : « être oisif, faire quelque chose sans aucune utilité ». Pourtant, ce concept est largement répandu aux Pays-Bas, utilisé par les coachs des plus grandes entreprises pour aider leurs clients à gérer le stress et à se remettre d’un burnout.

 

La pratique du niksen peut être aussi simple que de traîner, de contempler son environnement ou d’écouter de la musique, dès lors que cela se fait « sans objectif ». Vous l’avez compris, le niksen consiste à ne rien faire… ne rien réaliser et surtout, ne pas être productif.

 

Comment cela se traduit-il ? Pour certains, il suffit de s’asseoir sur une chaise ou regarder par la fenêtre. Alors que la pleine conscience consiste à être présent dans le moment présent, le niksen consiste plutôt à découper le temps pour être soi-même, simplement, et laisser son esprit vagabonder plutôt que de se concentrer sur les détails d’une action.

 

Ainsi, un individu qui pratique le niksen n’aura pas nécessairement la même approche qu’un autre. Le niksen ne fait pas appel à une technique unique ; il s’agit de découvrir quel comportement est le plus efficace pour soi, à coups d’essais et d’erreurs.

 

Quel est l’intérêt du niksen ?

Aux Pays-Bas, le niksen a toujours été considéré comme une forme de paresse. Il formalise exactement le contraire de la productivité. Néanmoins, à mesure que le niveau de stress augmente dans les pays développés et que, à travers le monde, ses effets sur la santé sont à déplorer, ne rien faire est de plus en plus perçu comme une véritable tactique positive de lutte contre le burnout.

 

Le niksen s’applique ainsi aux cadres et aux dirigeants d’entreprise, bien évidemment, mais également aux adultes et aux adolescents soumis à une quelconque forme de stress.

 

Les bienfaits du niksen ont été prouvés, notamment sur le plan émotionnel. En font partie la réduction de l’anxiété, mais également des avantages physiques comme la baisse du processus de vieillissement et le renforcement de la capacité du corps à combattre certains maux passagers comme la grippe saisonnière par exemple. Ses effets potentiels sur la santé suffiraient à inciter les plus pressés d’entre nous à envisager de prendre quelque temps pour pratiquer le niksen.

 

Et ce n’est pas tout ! Un autre avantage du niksen est que, en ne faisant rien, on trouve le temps de faire jaillir de nouvelles idées de notre esprit. Si les « niks » (comme on aime à appeler les pratiquants du niksen) s’affairent à ne rien faire, leur cerveau, lui, continue de traiter l’information et utilise la puissance de traitement disponible pour résoudre des problèmes en attente. À terme, cela stimule la créativité individuelle. Cela peut se manifester par une solution étonnante à un problème au cours d’une promenade, comme une nouvelle idée de business qui se révèle après avoir passé une nuit à dormir et à rêver.

 

Comment pratiquer le niksen ?

Si l’idée de vous asseoir sur une chaise et de ne rien faire vous paraît saugrenue ou, au contraire, intéressante, sachez que ce n’est pas aussi simple que cela. En réalité, il est difficile, voire inconcevable, pour certains de rester assis en regardant par la fenêtre, par exemple.

 

Le niksen « force » les gens à surmonter leur malaise, en prenant quelques instants chaque jour pour se poser. Le niksen peut commencer par des étirements longs, en se réservant un temps spécialement dédié pour ne rien faire et se libérer de ses obligations pendant quelques instants.

Le niksen, comme toutes tendances liées au développement personnel, a bien évidemment son lot de détracteurs. Certains écrits scientifiques suggèrent que l’un des inconvénients du niksen est de laisser l’esprit vagabonder trop longtemps, entraînant la possibilité de commencer à ruminer plutôt que de se sentir rafraîchi.

 

Bien évidemment, comme toute bonne chose dans la vie, la pratique du niksen doit se faire avec parcimonie. Le repos est fonctionnel et doit permettre de se sentir mieux après une activité. Au final, le niksen n’est ni plus ni moins que la recherche d’un moyen de se détendre qui nous convient, pour nous sentir mieux et plus libres.

 

Vous avez envie de vous libérer de certaines tensions liées à votre carrière professionnelle ? Contactez VAST RH et, ensemble, examinons les clés de votre évolution.

Walt Disney, Thomas Edison, Alexander Graham Bell et autres grands inventeurs ont tous un point commun : au gré de leurs échecs, d’obstacles et de refus en tout genre, ils n’ont jamais baissé les bras. Alors que les professeurs jugeaient le petit Edison « trop stupide pour apprendre quoi que ce soit », que l’éditeur qui avait embauché Walt Disney le mettait à la porte en raison de son « manque d’imagination » et que Alexander Graham Bell marquait son temps avec le plus long procès de brevetage jamais connu, ces trois exemples montrent que la résilience a du bon.

Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer un monde sans les inventions de ces génies, ou même de concevoir ce qui aurait été s’ils avaient un jour abandonné. Leur histoire nous conduit à nous interroger sur notre propre vie : avons-nous la résilience nécessaire pour surmonter nos difficultés ? Ou laissons-nous nos échecs nous faire oublier nos rêves ? Que pourrions-nous accomplir si nous avions la force de ne pas abandonner … Si nous étions plus résilients ? Et surtout, que faut-il faire pour développer sa résilience au travail ?

 

La résilience : pourquoi est-ce si important ?

La résilience est notre capacité à nous adapter et à rebondir lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. Les personnes résilientes ne se laissent pas abattre et ne s’attardent pas sur leurs échecs ; elles reconnaissent la situation, apprennent de leurs erreurs et vont de l’avant.

Facile à dire ?

La psychologue américaine Suzanne C. Kobasa, identifie trois éléments essentiels par rapport à la résilience :

  • Le défi
    Les personnes résilientes considèrent une difficulté comme un défi et non comme un événement bloquant. Pour elles, les échecs et les erreurs sont des moyens de tirer des leçons pour ensuite grandir. Elles ne les considèrent pas comme une réflexion négative sur leurs propres capacités ou leur valeur personnelle.
  • L’engagement
    Les personnes résilientes sont engagées dans leur vie et leurs objectifs. Elles ont une raison évidente de se lever le matin. L’engagement ne se limite pas au travail, car elles s’engagent bien volontiers dans leurs relations, leurs relations d’amitié, les causes qu’elles jugent importantes et leurs croyances.
  • Le contrôle personnel
    Les personnes résilientes consacrent leur temps et leur énergie à se concentrer sur les situations et les événements sur lesquels elles ont un contrôle. En clair, elles s’intéressent aux efforts qui peuvent avoir le plus d’impact, se sentant aptes et sûres d’elles-mêmes.

Le psychologue Martin Seligman, quant à lui, parle non pas de résilience, mais d’optimisme et de pessimisme. Il identifie, chez les personnes optimistes, les traits suivants :

  • La notion de temps
    Les personnes optimistes (plus résistantes) considèrent les effets des mauvaises expériences passées comme temporaires plutôt que permanents. Un travail bâclé, par exemple, aboutira à quelque chose comme : « Mon chef n’a pas apprécié ce que j’ai fait » plutôt que « Mon chef déteste mon travail ».
  • La pervasivité
    Les personnes résilientes ne laissent pas les échecs affecter d’autres domaines de leur vie. Devant un constat d’échec, elles ne diront jamais : « Je suis bon(ne) à rien », mais plutôt : « Je ne suis pas très fort(e) dans ce domaine ».
  • La personnalisation
    Les personnes résilientes ne se blâment pas elles-mêmes lorsque des situations difficiles surviennent. Elles voient plutôt d’autres personnes, ou tout simplement les circonstances, comme étant la cause.

 

Les caractéristiques principales des personnes résilientes

Observant l’avenir de manière positive et envisageant des jours meilleurs, les personnes résilientes se forgent des objectifs solides pour les atteindre et cultivent le désir de les atteindre.

Empathiques et compatissants, les hommes et les femmes qui font preuve de résilience ne perdent pas de temps à se préoccuper de ce que les autres pensent d’elles. Ils entretiennent des relations saines sans céder à la pression de leurs pairs.

Les personnes résilientes ne se considèrent jamais comme des victimes : elles consacrent leur temps et leur énergie à changer les choses sur lesquelles elles ont un contrôle.

 

En sachant cela, réfléchissez à la manière dont vous percevez l’adversité et le stress qui influent sur votre réussite… Cela devrait suffire à comprendre pourquoi il est si important d’avoir un état d’esprit résilient.

Nous échouons tous de temps à autre. Les échecs font partie de notre quotidien et, à un moment ou à un autre, nous tombons tous à plat ventre… Il est possible d’éviter les échecs : en ne prenant aucun risque, en restant confiné(e) chez soi, sans jamais essayer quelque chose de nouveau ou prendre un risque. Est-ce la vie dont vous avez envie ?

Nous sommes d’accord.

Ne devrions-nous pas avoir le courage de poursuivre nos rêves, malgré le risque très réel que nous puissions échouer d’une manière ou d’une autre ? C’est là que la résilience intervient : lorsque nous échouons, nous rebondissons et avons la force de tirer les leçons qui s’imposent à nous pour passer à des choses meilleures.

En résumé, la résilience nous donne la force de surmonter les échecs et les retournements de situations, afin que nous puissions vivre la vie que nous avons toujours imaginée.

 

Comment renforcer votre résilience au travail ?

Même si vous n’êtes pas une personne naturellement robuste, que votre carapace est très fine, vous pouvez apprendre à développer votre résilience à deux niveaux : d’abord au niveau de votre état d’esprit ; ensuite, au niveau de votre attitude. Pour ce faire, intégrez dès maintenant les habitudes suivantes dans votre quotidien :

  • Dormez suffisamment, faites de l’exercice et apprenez à gérer votre stress. Un esprit sain dans un corps sain… Cela vous aidera à vous sentir mieux et plus à même de faire face aux défis de votre vie.
  • Soyez conscient(e) de vos pensées. Les personnes résilientes ne laissent pas les pensées négatives leur faire oublier leurs efforts. Au contraire, elles pratiquent constamment la pensée positive. Essayez d’écouter la façon dont vous vous parlez lorsque quelque chose ne va pas. Si vos paroles contiennent trop de déclarations négatives, des pensées envahissantes qui vous minent… corrigez-les dans votre esprit.
  • Pratiquez la restructuration cognitive pour changer votre façon de penser par rapport aux situations négatives et aux événements bouleversants ou négatifs.
  • Apprenez de vos erreurs et de vos échecs. Chaque erreur a le pouvoir de vous enseigner quelque chose d’important. N’arrêtez de chercher qu’une fois que vous avez trouvé la leçon à tirer d’un échec. L’adage « Si cela ne vous tue pas, cela vous rend plus fort » a du bon…
  • Choisissez la manière dont vous répondez à une situation. Nous connaissons tous des jours difficiles et traversons tous des périodes de crise. En revanche, nous avons le choix de la manière dont nous réagissons. Nous pouvons choisir de réagir négativement ou dans la panique, mais nous pouvons également choisir de rester calme et logique pour trouver une solution. Vous seul(e) avez le contrôle sur votre réaction.
  • Prenez (et gardez) du recul. Les personnes résilientes comprennent que, même si une situation ou une crise peut sembler accablante sur le moment, son impact diminuera avec le temps. Evitez de donner, aux événements, une ampleur démesurée.
  • Fixez-vous des objectifs personnels efficaces et intelligents, qui correspondent à vos valeurs tirez les leçons de vos expériences.
  • Renforcez votre confiance en vous. N’oubliez pas que les personnes résilientes sont sûres de réussir à terme, malgré les échecs et autres tensions auxquels elles peuvent être confrontées. Cette confiance en soi leur permet également de prendre des risques et de trouver la force de continuer à avancer pour progresser.
  • Développez des relations de qualité avec vos collègues. Les personnes qui entretiennent de bonnes relations au travail résistent mieux au stress et sont plus heureuses dans leur rôle. Cela vaut également pour votre vie personnelle : plus vous nouez de véritables amitiés, plus vous serez résilient(e), car vous pourrez compter sur le soutien de vos amis.
  • Soyez flexible. Les personnes résilientes comprennent que les choses ne restent pas figées et que des plans soigneusement élaborés peuvent, à l’occasion, devoir être modifiés ou abandonnés.

 

La résilience fait peut-être partie de vos atouts… Découvrez-le en réalisant un bilan de compétences ou apprenez à faire, de votre résilience, une arme pour être paré(e) à toute épreuve… Contactez VAST RH pour développer votre plein potentiel et aller de l’avant.